Je profitai d'avoir deux minutes pour trier des factures, les hiérarchiser, payer celles qui étaient urgentes depuis longtemps et réfléchir à ma capacité à régler celles qui ne l'étaient pas encore devenues (urgentes depuis longtemps. faut suivre, un peu).
Et dans le tas, entre la cantine des gosses*, les assurances diverses et autres factures électriques, il y avait la redevance de l'audiovisuel. Contrairement à nombre de mes contemporains, je ne rechigne pas habituellement à verser mon écot aux radios et télés publiques de mon pays. Si je ne suis pas un énorme consommateur de télévision, je mets par contre la radio à tout bout de champ, et assez souvent sur des stations publiques. Alors oui, payer la redevance, c'était jusqu'à il y a peu participer au salaire de Stéphane Guillon. Mais bon, il y a maintenant prescription, et de toute façon le fait d'être un humoriste pas drôle est un péché véniel de nos jours. L'entrevue de Bigard avec le Pape avait bien démontré s'il en fallait que la profession n'était plus que vestigielle, un dinosaure sacrifié à la "modernité" rassie chantée par de grands poètes comme Xavier Bertrand et Frédéric Lefebvre, les Font et Val du Sarkozysme triomphant. Et puisqu'on en parle, Philippe Val est une démonstration vivante de la mort et de la putréfaction avancée de la profession d'humoriste.
C'est ça qui m'a gêné, en fait, quand j'ai mis mon coupon de Redevance dans l'enveloppe. Participer au salaire de Philippe Val. Ça a un côté désagréable. Ça me heurte un peu les hémorroïdes, en quelque sorte, comme si on essayait de les masser à force avec un extincteur en poussant bien fort. Je ne goûte que modérément cette sensation là.
Vivement la Libération, qu'on tonde tous ces collabos.
Ah, merde, pour Val, c'est déjà fait.
*j'aime bien employer à tout bout de champ le mot "gosses" à la place de "mômes", mais c'est en hommage à nos amis du Québec.
Et dans le tas, entre la cantine des gosses*, les assurances diverses et autres factures électriques, il y avait la redevance de l'audiovisuel. Contrairement à nombre de mes contemporains, je ne rechigne pas habituellement à verser mon écot aux radios et télés publiques de mon pays. Si je ne suis pas un énorme consommateur de télévision, je mets par contre la radio à tout bout de champ, et assez souvent sur des stations publiques. Alors oui, payer la redevance, c'était jusqu'à il y a peu participer au salaire de Stéphane Guillon. Mais bon, il y a maintenant prescription, et de toute façon le fait d'être un humoriste pas drôle est un péché véniel de nos jours. L'entrevue de Bigard avec le Pape avait bien démontré s'il en fallait que la profession n'était plus que vestigielle, un dinosaure sacrifié à la "modernité" rassie chantée par de grands poètes comme Xavier Bertrand et Frédéric Lefebvre, les Font et Val du Sarkozysme triomphant. Et puisqu'on en parle, Philippe Val est une démonstration vivante de la mort et de la putréfaction avancée de la profession d'humoriste.
C'est ça qui m'a gêné, en fait, quand j'ai mis mon coupon de Redevance dans l'enveloppe. Participer au salaire de Philippe Val. Ça a un côté désagréable. Ça me heurte un peu les hémorroïdes, en quelque sorte, comme si on essayait de les masser à force avec un extincteur en poussant bien fort. Je ne goûte que modérément cette sensation là.
Vivement la Libération, qu'on tonde tous ces collabos.
Ah, merde, pour Val, c'est déjà fait.
*j'aime bien employer à tout bout de champ le mot "gosses" à la place de "mômes", mais c'est en hommage à nos amis du Québec.
Commentaires
mon pavillon ,je pense à mes impôts.
à un Basquiat!