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Articles

Affichage des articles du avril, 2010

Ça va trop loin !

L'église catholique, je tolérais encore. Malgré les Croisades (bon, les Croisades, j'admets, c'est devenu mon gagne pain, en vente dans toutes les bonnes librairies, mais c'est pas une raison). Malgré les évêques révisionnistes. Malgré l'Inquisition. Malgré les soutanes pédophiles. Malgré Great Ratzinger Z. Je me disais, c'est la tradition. Si ça se trouve, ça les amuse et je capte pas la blague. Ça a permis de magnifiques Cènes sur bois, Saint Sébastiens à l'huile, Grand-Messes en Ut, Requiems en pagaille et tout. Donc bon, le bilan était pas totalement négatif non plus. Et puis, là, un peu par hasard, j'ai découvert Spiritus Deï , l'album des prêtres qui chantent. Paraît qu'ils passent à la télé, mais j'étais passé entre les gouttes, vu que je dois la regarder dans les 45 minutes par mois, la télé, en ce moment, et probablement pas sur les chaînes qui mettent ça en avant. Une conversation avec des potes a évoqué le truc, plus tôt dans la j...

Et hop !

Bon, bouclé les quatre dernières pages de script de Crusades tome 2 la Porte d'Hermès (le cliffhanger et quelques révélations fracassantes). Mon collègue Izu en a quelques unes à finir de son côté (une bonne grosse baston dans les marécages). Franchement, je pense que cet album aura de l'allure. Zhang Xiaoyu, pour sa part, nous a livré plus des deux tiers des planches. D'ici cet été, le truc sera bouclé, et il sortira donc à la rentrée (ou peut-être en octobre, on en est à faire les plannings). Réservez-le d'ores et déjà à votre libraire, true believers ! Et pour info, je serai normalement en dédicace le samedi 5 Juin après-midi à la librairie Labyrinthes de St Germain en Laye. C'est quasi sur la place du château, à côté des galeries.

V for Vedettariat

Tiens, voilà que j'ai été interviouvé . Bon, ça me permet de faire ma promo et c'est toujours sympa de voir que les gens se souviennent de mes vieux boulots.

Little big bang

Je sais pas si vous connaissez Les Dossiers de la Recherche . C'est le trimestriel thématique publié par La Recherche. Du hard science pointu, quoi. Le numéro de mai 2009 était consacré au big bang . Et il y a une interview d'un astrophysicien qui parlait d'une théorie qui a fait chboum dans ma tête* tellement elle était élégante. Et puis je me suis dit.... "Mais... Je connais déjà, sa théorie. J'ai déjà lu un truc approchant" Bon, je vous résume la théorie en question. Au départ, l'atome primordial qui donne le big-bang, on sait pas trop d'où il vient (voir mon vieil article sur superpouvoir.com , le Crisis on the Ultimate Bogdanov , de sinistre mémoire celui avec la bite en möbius de Reed Richards et l'ADN Oméga-Biva de la fin des temps), vu que techniquement, et dans notre compréhension actuelle du phénomène, l'espace et le temps apparaissent avec le big-bang (l'espace et le temps sont peut-être tout simplement des propriété...

J'ai réussi !!!!!

Le Fulchibar que j'avais glissé en douce dans une traduction est passé. Le concours est donc officiellement lancé. Une seule question : "Où est le Fulchibar ?"

Séduction à la Normande

Guillaume de Normandie, dit Le Bâtard, futur Guillaume le Conquérant, organise une alliance avec le comte de Flandres, dont il doit épouser la fille Mathilde. Celle-ci, apprenant ces plans, répond "moi, me donner à un bâtard ? Jamais !" Un messager rapporte ces paroles à Guillaume, qui enfourche derechef son cheval, cavale jusqu'en Flandre, débarque au château du comte, entre sans être annoncé dans la grande salle, trouve le siège où est installée Mathilde, la jette par terre, puis lui déchire la robe à coups d'éperons devant tout le monde. Et l'épouse peu de temps après. C'est cette même Mathilde qui, se languissant de son époux parti bouter le perfide Anglois hors d'Angleterre, inventera la bande dessinée.

Petits morceaux

Deux trucs m'ont fait rire, l'autre jour, quand je suis passé devant une salle de remise en forme en allant faire des courses. La première, c'est que le parking était plein. Les gens payent pour aller transpirer, mais prennent la bagnole pour faire le trajet. Sur le principe, ça me fait marrer. Ils feraient mieux d'y aller à pied, ça les échaufferait. Surtout qu'il n'y avait aucune excuse, il faisait beau. La deuxième, ce sont les canettes de Red Bull sans sucre qui trainaient, vides et abandonnées, devant l'établissement. Là encore, ça me fait marrer, le concept de la boisson énergétique basses calories. C'est un peu comme "presse people respectueuse de la vie privée", on sent que ça coince quelque part. Bon, en attendant, j'ai fait subir des outrages indicibles et assez répugnants à la deadline que j'avais pour le bouquin Mythe et Super-Héros. Au moment où je me décidais à en parler à l'éditeur, il m'a prévenu que le bouquin s...

La citation du dimanche

est due à un certain Paul Verhoeven, d'Amsterdam. "The point of Robocop, of course, it is a Christ story. It is about a guy who gets crucified in the first 50 minutes, and then is resurrected in the next 50 minutes, and then is like the supercop of the world, but is also a Jesus figure as he walks over water at the end. Walking over water was in the steel factory in Pittsburgh, and there was water there, and I put something just underneath the water so he could walk over the water and say that wonderful line, “I am not arresting you anymore.” Meaning, I’m going to shoot you. And that is of course the American Jesus."

Pendant ce temps....

Hop, un nouvel extrait de Fly me to the Moon , par Marc Botta et moi-même, à paraitre chez La Cafetière.

Barracks on Mars

On le sait, depuis quelques années, la politique, c'est du storytelling. Bon, en tant que professionnel de la bande-dessinée, je connaissais le terme et je l'employais, mais il ne voulait pas dire tout à fait la même chose pour moi que pour les encravatés qui nous gouvernent. Et puis, il faut bien le dire, les psychodrames et des effets de manche, ça va deux minutes. Les histoires que nous racontent les politiques, soit elles sont tellement bidons qu'elles n'en sont même plus drôles (les mecs qui vont chercher la croissance au risque de leurs molaires, etc.), soit elles tournent court (les coups de gueule annonciateurs d'une ascension foudroyante qui ne sont que le prélude de la placardisation des courageux). Beaucoup de buzzwords dans tout ça, de toute façon. Et le concret, derrière, fleure le sordide. Mais bon, voilà que le Président des Américains vient d'appuyer sur les bons boutons et de me faire rêver à nouveau. Mars 2035. Dit comme ça, c'est déjà un s...

Tableau d'honneur

Je profite de cet espace qui m'est imparti pour féliciter chaleureusement, et ici-même, et en public, le docteur Dukan. Pour ceux qui lui auraient échappé, le docteur Dukan, c'est cet auteur de best-seller et ce personnage médiatique dont toute l'oeuvre et toutes les interventions sont une machine à culpabiliser les gens qui ont des kilos en trop, surfant ainsi sur les névroses de nos contemporains et surtout contemporaines qui n'ont déjà pas besoin de ça pour angoisser à la vue d'un maillot de bain, alors que, il faut le dire, tout le monde s'en fout un peu. Parce que sérieusement, faut vraiment être pervers pour trouver Kate Moss sexy. Toujours est-il que le bon docteur Dukan vient de passer un cap dans son imprégnation de la conscience collective. Il vient d'atteindre ce nirvana de la culture qu'est le spam. Cela fait plusieurs fois que je reçois dans ma boite mail des messages m'enjoignant à aller consulter des coach en ligne formés à la méthode ...

Boulot, boulot... Dodo, des fois ? Non, fulchibar.

Bon, un peu rude, en ce moment. Mais ça porte ses fruits : dans les bacs de vos libraires, vous pourrez le constater en lisant mes dernières trads : Monsieur Personne, Kick Ass, Ocean et Black Kiss, et chez votre marchand de journaux, les Chroniques de Spawn, un Dark Reign Saga et le Star Wars Collector . D'où petit concours : un fulchibar est dissimulé dans cette abondante production. Je n'ai pas encore été en mesure de vérifier s'il était passé, ou si un responsable éditorial à l'oeil de lynx avait réussi à l'intercepter avant qu'un imprimeur distrait ne commette l'irréparable. Ami lecteur, le premier à le trouver et à l'annoncer ici gagne... Euh... Une nomination à l'ordre du fulchibar de fer. Avec palmes.

Homélie du dimanche

Hum, j'ai bossé tard, ce soir, du coup on est déjà ce matin. Pour souffler un peu, j'ai mis de l'ordre dans des fichiers de notes qui trainent. Et j'ai trouvé ce mail, datant d'il y a déjà quelques temps, que j'avais envoyé à des collègues traducteurs lors d'une discussion assez technique déclenchée par la demande d'un de nos éditeurs qui nous demandait de mettre la pédale douce sur les gros mots, même quand on traduisait des expressions imagées comme "motherfucker", "cunts" ou "nigga punk". La conversation tournait, du coup, autour de l'affadissement généralisé de la fiction, sous l'action entre autres des ligues familiales. (Je me rappelle avoir envoyé au responsable éditorial en question un texte où je prenais comme exemple probant le Roi Heenook, c'est dire si je suis suicidaire, parfois) (heureusement, cette personne ne savait pas qui c'était). -- "L'affadissement des fictions, il est lié à un f...

La rumeur, c'était mieux avant

Wow, c'est devenu une affaire d'état, tout ça. La rumeur, insidieuse, qui prétend plein de trucs au point que des voix autorisées hurlent au complot, et que les démentis et démentis de démentis se croisent. (je m'interroge sur l'usage de l'expression "la peur doit changer de camp", par contre. Est-ce à dire que le Président aurait peur ? Un grand garçon comme lui qui ne risque pas d'être reconduit à la frontière par les sbires de BeSSon, ni d'être tabassé en garde à vue ? Rhooo, je n'ose y croire). Mais reprenons. Tout part d'une histoire de coucheries présumées au plus haut niveau de l'état. Rien de nouveau sous le soleil, on a eu des histoires du genre sous Chirac, sous Mitterrand, sous Giscard et même sous Pompidou. Et force est de constater qu'à l'époque, ça avait plus de gueule. Tiens, prenons au hasard le président Pompidou (celui dont Marilyn Monroe chantait fort justement pom-pom-pidou). Quand il y a eu des rumeurs de co...

La citation du jour

Elle est due à un certain Warren Ellis, qui parle de voyage spatial habité : "The second good reason is why the Chinese space programme may not, in the final analysis, galvanise any one into kick starting human space flight initiatives: because the Chinese will probably end up going to the Moon robotically, and robots don't make our metaphorical nipples stand up. Well, not unless we're one of those creepy techs from Japan hellbent on constructing android whores in the near term. Wired may be the wrong place to say this, but robots going places is not as exciting as humans going places. The only people clamouring for space launches to Mars to recover the wandering robot skateboard currently stuck in a sandtrap there are, well, the people who want to make it their android whore. And when your Martian explorer is not exploring any more because it's stuck in a sandtrap, it means you've sent a skateboard to do the job of a human." C'est tiré de son d...

Noël aux Balkans, Pâques au Tyson

Hein ? Non, ce titre grotesque n'a strictement rien à voir avec le contenu de la note d'aujourd'hui. Qui n'a elle-même pas grand-chose à voir avec rien. C'est juste une série de conseils de lecture, les trucs que j'ai lus récemment et trouvé bien : Le Festival de la couille et autres histoires vraies , de Chuck Pahlaniuk, chez Folio. De purs moment de journalisme gonzo et de réflexions sur son propre travail par un auteur que j'aime bien. Le facteur temps ne sonne jamais deux fois , par Etienne Klein, chez Champs Flammarion. Du pointu, mais par un vulgarisateur très efficace. Klein m'impressionne régulièrement par sa capacité à énoncer en termes clairs des complexités cosmo beyonderesques qui savatent la tête. The Lives and Times of Jerry Cornelius: Stories of the Comic Apocalypse , par Michael Moorcock, chez Four Walls Eight Windows. Ça n'a jamais été traduit, ça, si ? C'est un recueil de nouvelles, dont certaines ont été disponibles j...

le super-héros de demain

C'est un bébé en pyjama éponge. Avec une cape. Parce que l'exposition à des substance radioactives lui a conféré des superpouvoirs. Il vole, il lance des rayons par les yeux, et il a la peau douce. C'est BB-Cadmium.