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Affichage des articles du juin, 2024

E viva España

 Bon, petit plaisir, l'éditeur espagnol vient de m'envoyer son tirage limité de L'Ange du Prolétariat , avec plein de petits goodies. Là-bas, l'album est en 6e place des ventes pour l'année 2023. C'est Felix Ruiz, le dessinateur, qui a piloté cette édition.   Bon, le colis était au nom de Nikolavitch, comme le facteur remplaçant est pas doué et n'a pas réussi à ouvrir la boîte aux lettres, il a laissé un avis (j'étais chez moi, mais... bref) et il a fallu que je fasse valoir mon identité au bureau de poste, avec un tirage papier de ma fiche à la BNF et de mon profil Urssaf pour prouver qui j'étais. J'avais l'impression d'être Peter Parker dans cet épisode où un type fait un chèque au nom de Spider-man pour le remercier de l'avoir sauver. Le jour où je fais refaire ma carte d'identité, faudra quand même que je règle ça. Par ailleurs, c'est l'occasion de signaler qu'en septembre ressort Cosmonautes ! en poche, sous couve

À quel saint se vouer

 Le petit salon à Quimperlé était très chouette, j'ai signé pas mal de bouquins dont Le garçon avait grandi en un gast pays , qui clôture ma trilogie arthurienne. On m'a signalé au passage (mais comme j'étais occupé en dédicace, j'ai pas pu allé la voir) une statue de Saint Gunthiern présente à l'abbaye du coin. Pourquoi on m'en a causé et pourquoi j'en cause ici ? Tout simplement parce que la légende locale voudrait qu'il s'agisse de Vortigern, roi en Grande Bretagne, qui se serait réfugié en Petite Bretagne après avoir été vaincu par Uther Pendragon. Ce n'est pas la biographie officielle du bonhomme (en théorie il est bien fils de roi, mais n'a jamais régné lui--même) mais dans le pays on raconte ça. On est venu m'en parler à cause de Gordiern, antagoniste d'Uther dans Trois Coracles cinglaient vers le Couchant , qui est aussi Vortigern. J'avais choisi cette forme de son nom parce que Vortigern, c'est le nom que lui donnaien

Space bourrins

 Le truc curieux avec les nouvelles plateformes, c'est qu'on a accès à plein de trucs, mais qu'on en profite d'abord pour revoir des films qu'on n'a pas vu depuis longtemps. L'autre soir, je me suis refait Le Treizième Guerrier , par exemple. C'est un film que j'aime beaucoup, et un des rares trucs de fantasy de la fin des années 90 à ne pas avoir été immédiatement ringardisé par la sortie des Seigneur des Anneaux à parti de 2001.   Et là, hier, ça a été Aliens . La plateforme avait la version courte, celle sortie initialement au cinéma, que je n'avais pas revue depuis... allez, on va dire une trentaine d'années. Et mon dernier visionnage de la version longue doit bien avoir quinze ans facile. De mémoire, j'avais remis le nez devant pour choper une citation de la VF dont j'avais besoin pour une trad. Marrant de revoir ce film dans son jus, et de noter à quel point il semble manquer quelque chose désormais : la référence à la fille de

La valse à Mitan

 Bon, le Garçon avait grandi en un gast pays est dans les bacs depuis une petite quinzaine de jours. Ça signifie que si vous voulez avoir la fin de mon histoire arthurienne, c'est le bon moment. Ça signifie aussi que je suis depuis plusieurs mois plongé dans le travail sur le roman suivant. Ben oui, j'ai rendu Le Garçon tout début janvier, j'ai écrit un autre truc entre ce moment-là et le 15 février, dont je vous reparlerai quand j'aurai certaines réponses d'éditeurs, et puis là, depuis mi-février, j'avance sur un Mitan . Il fait directement suite aux Exilés de la plaine , puisque je continue d'explorer le personnage d'Ocho-Nak. Il a grandi entre-temps, mais ce n'est pas encore le vieillard qu'on croise dans Les Canaux . Je reste sur le ton "grande aventure à l'ancienne" des Exilés , et voilà un petit extrait pour vous faire saliver, parce que je suis fourbe comme ça. Ils s’éloignèrent de la côte dès qu’ils eurent repé