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Affichage des articles du novembre, 2023

Low key flash

Divers hasards font que j'ai vu à une semaine d'intervalle le récent film Flash et la fin de la série Loki . Le premier s'est fait complètement défoncer à sa sortie, la deuxième a généralement de bonnes critiques. Achtung, je spoile un peu tout le bazar.    Ce qui est intéressant, c'est que les deux trucs jouent un peu avec les mêmes idées, et se trouvent dans des positions similaires par certains côtés. Les deux touchent à des notions de multivers et sont un moyen de mettre fin à un chapitre de leur univers respectifs, parfois pour des raisons  tenant plus à des vicissitudes de production qu'à la narration pure. On ignore ce que le final de Loki doit aux ennuis judiciaires de Jonathan Majors, jusque là conçu comme le prochain grand méchant du MCU. Notons que la série ne ferme aucune porte à ce niveau. Vu qu'on joue sur des variants multiversels et des paradoxes temporels, tout est encore possible. Mille fois repoussé, Flash a connu des ennuis d'écriture,...

Petites News en vrac

Côté dédicace, je serai dimanche 26 toute la journée au salon Des Livres et Vous à Mancieulles/Val de Briey. C'est vers Metz. J'y animerai aussi un atelier BD à destination des plus jeunes, dans l'après-midi. Et dimanche 3 décembre je serai au Salon des Ouvrages sur la BD, à l'espace des Blancs Manteaux de Paris. (troisième raid sur le grand est après le Campus Miskatonic et une journée de formation à la prospective auprès d'élève d'une grande école où l'on enseigne la robotique) J'ai vu que le Pop Icons sur HP Lovecraft, dont je croyais qu'il sortait ces temps-ci, a en fait une date calée à début janvier. Ce sont les contributeurs du crowdfunding, qui le reçoivent maintenant. Avant moi, d'ailleurs. Si on n'avait pas organisé une avant-première au Campus Miskatonic, j'aurais même pas sûr quelle tête avait le truc. Par ailleurs, je me suis encore fait zinterviewer. Bon, le résultat est pour le coup particulièrement foutraque et bordélique....

Bande à part

 Un truc dont je parle régulièrement en cours de BD (et j'ai dû en toucher un mot ici aussi à un moment ou un autre), c'est l'influence du format sur la narration. C'est très McLuhanien : suivant que l'on publie en revue, directement en album, avec une pagination contrainte ou libre, etc. la même histoire n'aura absolument pas la même tête. Bah, comment ? (ouais, elle est nulle, je sais)   Le manga, la BD franco-belge, le comic strip, le comic book, la BD anglaise... ont des codes narratifs subtilement ou brutalement différents. Une des raisons du succès du manga auprès des jeunes, c'est son dynamisme narratif (en tout cas dans le shonen, qui caracole en tête des ventes). Lorsqu'il y a de la bagarre, ça pète dans tous les sens de façon spectaculaire. À l'inverse, un mangaka qui veut faire dans le contemplatif peut prendre son temps, déployer sa narration, étirer le temps. Jamais un auteur de franco-belge travaillant au grand format 46 pages couleurs ...