Encore un truc de hi-tech, mais cette fois-ci, un article expliquant pourquoi les méthodes actuelles d'investissement ne sont bonnes qu'à financer des gadgets, et plus des grands projets vraiment innovants.
Après, un truc que l'article n'évoque pas, c'est qu'un des objectifs avoués d'un certain nombre d'acteurs de la hi-tech, c'est de créer de la dépendance, avec des trucs dont on n'avait jusqu'alors pas besoin. Le GPS en est un exemple évident : dans le temps, les gens savaient lire les cartes, et mieux encore, les mémoriser peu ou prou. Ils savaient prendre des points de repère ("là, on voit le gros clocher, on n'est plus très loin, tu tourne juste après le gros arbre tordu") et mémoriser un itinéraire. Maintenant, ils ne prennent même plus cette peine, vu que le GPS leur indique ou tourner (parfois en dépit du bon sens, d'ailleurs). Du coup, même pour faire le même trajet pour la quatrième fois, ils continuent à brancher la petite voix qui leur dit "dans deux cent mètres, tournez à gauche". Pire encore, ils se conditionnent graduellement à obéir aveuglément à la voix en question. Voyager avec quelqu'un qui a un GPS, c'est une expérience éprouvante. Et la pas mal d'"apps" sont basées peu ou prou sur ce modèle. Décharger au maximum l'usager de la contrainte d'avoir à chercher par lui-même.
Je ne veux pas me mettre dans la position de ces philosophes des temps anciens (en Grèce antique, pour situer) qui prédisaient que le livre allait assassiner la pensée discursive, mais je suis quand même pas mal inquiet. Sur le principe, l'amateur de science-fiction en moi devrait applaudir à l'hyper-connectivité qui est le paradigme émergent, mais la façon dont elle est employée me navre quand même assez incroyablement.
Avec le retour d' Avatar sur les écrans, et le côté Danse avec les loups/Pocahontas de la licence, ça peut être rigolo de revenir sur un cas historique d'Européen qui a été dans le même cas : Gonzalo Guerrero. Avec son nom de guerrier, vous pourrez vous dire qu'il a cartonné, et vous n'allez pas être déçus. Né en Espagne au quinzième siècle, c'est un vétéran de la Reconquista, il a participé à la prise de Grenade en 1492. Plus tard, il part pour l'Amérique comme arquebusier... et son bateau fait naufrage en 1511 sur la côte du Yucatan. Capturé par les Mayas, l'équipage est sacrifié aux dieux. Guerrero s'en sort, avec un franciscain, Aguilar et ils sont tous les deux réduits en esclavage. Il apprend la langue, assiste à des bagarres et... Il est atterré. Le peuple chez qui il vit est en conflit avec ses voisins et l'art de la guerre au Mexique semble navrant à Guerrero. Il finit par expliquer les ficelles du combat à l'européenne et à l'esp...
Commentaires
Tu as vu le reportage sur la maison google ?
http://www.usine-digitale.fr/article/google-montre-ses-muscles-avec-une-maison-connectee-au-coeur-de-paris.N217745