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Articles

Affichage des articles du septembre, 2024

Quand la Planète a ri, puis pleuré

Je me relis Planetary , qui ressort dernièrement en Urban Nomad, d'ailleurs, toutes les quelques années. C'est un comics que j'apprécie beaucoup, pour plein de raisons, depuis la sortie des premiers épisodes à la toute fin des années 90. Les circonstances récentes, le décès prématuré du dessinateur John Cassaday (il avait mon âge, bordel !) m'ont poussé à, une fois encore, me refaire l'intégrale en quelques soirées.     Planetary , pour ceux du fond qui ne suivent pas, c'est quoi ? Un comics d'une trentaine d'épisodes (en comptant les numéros spéciaux) écrit par Warren Ellis (on passera sur ses frasques, à celui-ci, en notant néanmoins qu'il semble avoir fait amende honorable) et dessiné par John Cassaday, donc. Au départ, cela raconte les aventures d'une équipe s'occupant d'archéologie du paranormal, de déterrer les secrets du monde, comme les squelettes de monstres géants, les vaisseaux aliens ou interdimensionnels échoués sur terre, l

Le Golgotha de la traduction

 Faire de la traduction, c'est faire des choix parfois douloureux, parfois cornéliens, parfois rigolos. Traduire des noms de personnages, ça obéit parfois à une logique, parfois c'est juste de la "localisation", et parfois ça énerve le public. On se souvient des volées de bois vert reçues pour le "Limier martien", traduction pourtant maligne du "Martian Manhunter" de chez DC, et des grogneries tournant autour des Baggins/Sacquet/Bessac suivant les versions, avec des arguments de chaque côté. Et puis y a le Golgoth. En fait je sais pas si c'est un Antirak ou un Golgoth, là Mais on s'en fout, c'est même pas la question Le Golgoth, c'est un robot méchant dans Goldorak . En fait, ce sont "les" Golgoths, ils sont produits en série et se font défoncer à peu près une fois par épisode par le prince de l'espace accouru pour défendre notre terre en danger (à dire de façon rythmée avec l'accent Pied-Noir, les vrais savent). L

Vitesse de distorsion maximale, Scotty !

 On se demande parfois à quoi servent les versants les plus spéculatifs de la science, notamment de la physique. C'est une question à laquelle toute réponse de ma part serait bien trop longue pour avoir sa place ici. Mais... Mais des recherches très théoriques et très spéculatives peuvent parfois mener à d'autres recherches bien plus concrètes mais... tout aussi spéculatives, en vrai. Mon sujet du jour, ce sont les aliens. On sait qu'ils doivent exister quelque part, c'est une question de statistique. Je vais pas revenir ici sur l'équation de Drake, qui tente de calculer la probabilité de présence d'une civilisation extraterrestre dans notre galaxie (mais les découvertes successives d'exoplanètes "habitables" permettent d'en préciser les termes) ni sur le paradoxe de Fermi, qui revient à se demander "mais si ils sont quelque part, où qu'ils sont, en vrai?" (je paraphrase) (il existe certaines solutions au paradoxe de Fermi qui son