En attendant la version de Villeneuve, j'ai remis le nez dans le Dune de David Lynch. Mais pas la version cinéma que tout le monde connaît, avec ses imperfections, ni la version télé (que j'ai et que je n'avais guère aimé, d'ailleurs), mais un fanedit réalisé il y a quelques années. Vous allez me dire que j'aime me faire souffrir. Et en vrai, c'est plus compliqué que ça. Si je suis conscient des nombreux problèmes de ce Dune , j'ai pour lui une grande tendresse. C'est un film qui a ses fulgurances et qui, pour le meilleur et pour le pire, domine encore pas mal notre représentation visuelle de l'univers de Frank Herbert avec son côté profondément baroque. Si Lynch l'a renié plus que par les trois fois réglementaires, bien des moments portent sa patte : le côté dérangeant du Navigateur de la Guilde, les visions prophétiques de Paul, le foetus d'Alia, etc. sont profondément lynchiens. Mais que peut apporter un fanedit de trois heures ? Eh bie...
Des lunettes pour voir l'invisible en relief !