Bon, pas le temps de vous égayer de considérations fumeuses. Alors je vous remets une petite nouvelle, la suite des aventures du Bateleur : La voix du sabre Le soir tombait sur l’esplanade de Beaubourg. En ordre dispersé, les premiers nuiteux commençaient à s’égayer aux alentours. Gays se rendant à l’une ou l’autre boîte du Marais, fêtards cherchant un bistrot branché, touristes perdus dans un Paris By Night en forme de labyrinthe insensé… Le Bateleur regardait la foule se réunir et se répandre dans un savant désordre qui devait à la fois tout et rien au hasard. Il avait arrêté de jongler pour la journée car il ne se sentait pas d’humeur à affronter cette masse qui devenait plus compacte à mesure que l’heure passait. - En panne d’inspiration ? - Non Kevin. Je regardais juste la foule. C’est comme un nuage qui prend des formes au gré du vent. De temps en temps, on croit y voir un schéma, une image, et puis l’instant d’après tout disparaît et une autre image apparaît à la place...
Des lunettes pour voir l'invisible en relief !