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Articles

Affichage des articles du juillet, 2013

La pluie et le beau temps

Hier soir, au repas, a eu lieu cet épisode navrant : Il faisait beau quand je suis allé me mette à table. "Oh, je crois que j'ai vu un éclair", dit l'un des convives alors qu'on attaquait l'entrée. Je regarde par la fenêtre, et subitement, plaf, rideau de flotte, genre averse tropicale à grosses gouttes. Puis le broulouboum du tonnerre. Puis encore un peu la flotte. Puis la flotte s'arrête. Puis grand soleil. Durée totale de la séquence, entre 35 et 40 secondes. Et moi, je dis, le temps qu'il fait, le climat, ça devient n'importe quoi.

Dans notre grande série "c'est un complot"

Le vrai visage du Sphinx à l'origine, celui dont vos professeurs ne vous ont jamais parlé :

Images

En voyant cette photo du quartier de Shibuya, à Tokyo, je me dis qu'il faudrait pas grand-chose pour en faire un chouette décor post-apocalyptique. Ça fait rêver, quand même. Et quand on voit le réel des Japonais, on comprend qu'ils aient l'imaginaire qu'ils ont... Et en discutant avec un copain, je me suis aperçu que j'avais posté ceci ailleurs, mais pas ici. C'est une variation sur "et si les Daft Punk faisaient la musique du prochain Thor ?" Voilà voilà voilà.... Je suis déjà loin.

E-book-book-bouh !

J'ai déjà dû en parler, je suis un habitué d' archive.org , un site d'archivage, comme son nom l'indique, dans lequel on peut trouver de pures pépites. Il recense toutes sortes de matériaux libres de droits, vieux films (et moins vieux), archives sonores, bandes d'actualités, vieux dessins animés (dont pas mal de trucs des frères Fleischer : du Superman, du Popeye, du Betty Boop) et le tout de façon parfaitement légale. Ça m'a permis par exemple de compléter ma culture en ce qui concerne Harold Lloyd ou Buster Keaton, mais aussi de découvrir Fatty Arbuckle et d'autres choses du genre. C'est un pur bonheur d'aller piocher là-dedans. Et il y a aussi du texte. On est à l'époque de la numérisation du patrimoine, et c'est très bien, pas mal de vieilles choses deviennent accessibles. Quand on fait des recherches pour des scénars ou des bouquins, c'est incroyablement précieux. Archive.org contient plein de trucs qu'on ne trouve pas sur le

Messieurs, je vous offre Delta City !

Je viens d'apprendre par voie de presse que la ville de Detroit s'était déclarée en faillite. Detroit, c'est la ville qui a donné au monde Tom Selleck*, Alice Cooper** et la Motown***. Detroit, maintenant, c'est ça, un Tchernobyl sans les radiations : Et là, forcément, on repense à ce film prophétique racontant la privatisation subséquente de la ville : Robocop . Et donc, on se prend à craindre que l'avenir de la ville, ce soit ça : Et surtout ça : un monde dans lequel TF1 et Morandini auraient gagné la guerre : Je crois qu'on n'a plus le choix qu'entre deux options : une souscription mondiale pour sauver Detroit. Il suffirait que chaque habitant de la planète (clodos, afghans et bébés compris) donne trois dollars pour régler le problème. Ou alors une bonne bombe atomique bien placée. C'est sans doute plus sûr. De fort mégatonnage, bien sûr. En plus, avec un peu de chance, on aura Eminem en prime, comme ça.

Naar de machintrucjln

En ce jour consacré à la célébration de la France éternelle (ou pour les types dans mon genre, à la commémoration des vingt ans de la mort de Léo Ferré), il était tout à fait normal que je vous passe la couverture néerlandaise d'un de mes albums : C'est mon quatrième album à sortir en Batavie, quand même. Et la première édition étrangère des Burton.

String, non, fais pas le con ! Blam boum patatras argh

Y a des moments où on a des pulsions grotesques. Généralement quand la fatigue fait tomber toutes les défenses mentales bâties au fil d'une vie d'efforts. Et dans ces moments-là, quand on se lâche, on fait par exemple une descente sur la cuisine et on se flingue la tablette de chocolat ou le coulommiers. Ou pire, on file à la supérette s'acheter un pot de Fluff ou une bouteille de sirop d'érable pour faire un sort au pot de mascarpone qu'on a débusqué au fond du frigo. Ce sont des moments où l'on descends plus bas que la bête. Et parfois, on fait encore pire. Dans l'espèce de torpeur postorgasmique qui suit l'acte de dévoration, on bascule dans un trip régressif. On se met à écouter sur youtube ou ailleurs des merdes de sa jeunesse, genre du Gold ou Emile et Images, et là on se retrouve pris, englué dans une espèce de vortex mental jailli du plus noir des années 80. Et là, on se remate le pilote de Supercopter . "Il a vraiment une sale gueu

Burton !

Hop, on me demandait de reposter des extraits du Burton 2 (le Voyage à la Mecque, par Christian Clot, Lionel Marty, Hugo Poupelin et moi, ça sort demain chez Glénat, dans la collection Explora). Je rediffuse déjà ce que j'avais précédemment mis sur ce blog... La couve Les empoignades à la Société Royale de Géographie Des crayonnés Une croisière en Mer Rouge De la balade à dos de dromadaire Et de la discussion mondaine !

Plus à une nécronomiconnerie près

Je suis en pleine relecture d'une traduction terminée ce ouiquende, le Neonomicon d'Alan Moore et Jacen Burrows. Il m'aura donné bien du mal, ce bouquin. Pas particulièrement parce que c'est du Alan Moore (ce n'est jamais parfaitement facile, Alan Moore, mais il a une fluidité dans l'écriture qui rend son phrasé très accessible, et sous ce rapport, il me donne généralement moins de mal, sur le plan technique, que Brian Wood ou Mark Waid), mais parce que c'est un truc ultra référentiel. Vous allez me dire, Moore, c'est toujours ultra référentiel, et vous aurez bien raison. Mais sur Top 10 , par exemple, les références étaient essentiellement super-héroïques, et par profession, je baigne dans le jus super-héroïque 8 heures par jour (non, je ne vais pas au hammam avec Peter Parker, c'est juste que j'en traduits des quantités, de super-sliperies). Du coup, de la référence à Crisis ou à Galactus, c'est pas ultra difficile à débusquer. Dans Neon