Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du 2018

Last days

Bon, le petit bilan, check, c'était l'autre jour… Coller une nouvelle pour que vous ayez de la lecture, check… Vous rappeler que cette nuit à six heures du mat, New Horizons passera au ras d'Ultima Thulé, un caillou solitaire lointain à un degré hallucinant, ben on va dire que c'est fait… Vous dire de pas regarder Nightflyers, ben voilà, regardez pas, ça démarre pas mal, et en fait ça se barre en sucette en cours de route et y a de gros problèmes d'écriture qui torpillent le truc, voilà, c'est fait aussi (grosse déception de ce week-end, la fin de Nightflyers, lisez plutôt le bouquin, mineur mais sympathique)… Voilà, je crois que j'ai fait le tour. Comme de juste, 2018 ne passera pas l'année, et je ne sais qu'en penser. Ça a été une année enthousiasmante à pas mal de niveaux, assez pénible à d'autres… Allez, on va dire que c'est positif quand même. Bon réveillon, à l'année prochaine, tout ça tout ça !!!

Bateleur 2

Tiens, déjà quelques temps que je ne vous avais gratifiés d'une nouvelle inédite. Celle-ci fait suite à celle-la , et s'inscrit dans une série qui en compte quelques unes, mais demeure inachevée à ce jour (et risque de le demeurer, car soyons clair, j'ai pas bossé sérieusement dessus depuis une dizaine d'années, et je l'ai commencée il y a vingt ans, inutile de dire que ça a un peu vieilli, tout ça). Je vous posterai le reste petit à petit, si jamais ça vous intéresse. Illustration de Jean-Marc Lainé Nights in white Satan  Prise de convulsions, la jeune fille s’écroula. -C’est une crise d’épilepsie. Laissez passer, je suis médecin ! Après avoir écarté la foule, le jeune docteur se pencha sur elle, lui mit un portefeuille de cuir entre les dents pour éviter qu’elle ne se mordît la langue, puis la tourna sur le côté en murmurant des paroles apaisantes. Cela parut marcher : les convulsions se firent moins violentes, la jeune fille parut se détendre et

Bilan

Il paraît que c'est l'heure des bilans. Donc allons-y. Quand je fais les comptes, l'année a été productive, mine de rien. J'ai publié : Ma BD sur Lovecraft en février. 3 nouvelles, deux dans des anthologies chez Rivière Blanche et une dans la revue Le Novelliste. Je commence à avoir un gros corpus de nouvelles publiées, là. Une tripotée d'articles dans Geek le Mag et quelques uns chez Bruce-Lit. Et dans ce que j'ai fait cette année, mais pas encore publié… J'ai terminé un roman, j'en ai commencé deux autres (dont un que j'ai mis en stand by pour plein de raisons et un dont j'ai pondu quasi un tiers en seulement deux mois de boulot). J'ai écrit une très grosse nouvelle et un scénar de BD. J'ai écrit la moitié d'un autre scénar de BD (j'en ai d'ailleurs posté un extrait le mois dernier ici même). Et sinon, j'ai participé à deux colloque universitaires. Et on m'a refilé un poste d'enseignant sans que je

Bon sang, Joe, je suis touché, je suis aveugle !

Ah tiens, hier soir, en me connectant ici, j'ai découvert que toutes les images avaient disparu. Ça m'a un peu inquiété, et j'ai commencé à purger le cache, à tester divers trucs… Sans résultat. Curieusement, quand je passais en mode édition, les images concernaient s'affichaient. Pris d'une inspiration, je suis allé me connecter avec un autre navigateur. Et là, tout marchait bien. Finalement, pris d'une autre inspiration, j'ai désactivé Adblock. Et là, tout remarche. Alors, je pense qu'Adblock a l'expérience pour distinguer les vraies images des pubs intrusives. Mais ce qui est intéressant, c'est que je me connectais sous Chrome (logiciel Google) à Blogger (service Google), donc deux éléments fournis par une société dont le business model est largement basé sur la publicité. De là à imaginer que les éléments visuels hébergés par blogger soient délibérément flaggés comme des pubs pour forcer les gens à désactiver Adblock, il n'y a qu&

Vacances, j'oublie tout… ou pas

Bon, ayé, je suis officiellement en vacances depuis ce soir. Pfouuu… Voilà un concept qui était devenu un peu abstrait pour moi, au fil des ans. Travaillant de chez moi, je n'étais jamais vraiment "employé", mais du coup, jamais vraiment "en vacances" non plus. Rien que l'été dernier, quoique je sois parti une petite quinzaine, j'en avais profité pour écrire une grosse nouvelle de 70.000 signes (et sans forcer : je me suis vraiment reposé). Là, ce poste qu'on m'a confié y a quelques semaines change totalement mon rythme de vie. Et aujourd'hui, j'avais encore à assurer mes ateliers habituels du samedi. Donc là, vacances. Avec seulement à traiter : - 1 petite traduction de moins d'une centaine de pages - un bout de scénar à finir - un séquencier à proposer (avec la phase de documentation qui va avec) - un bouquin de commande à avancer - mon prochain roman à avancer. Et vous savez quoi ? Par rapport à mon rythme depuis

Dream-TV

C’est curieux, la logique des rêves, quand même. Cette nuit encore, je me suis retrouvé à consulter fébrilement un magazine annonçant les programmes télévisés. Ça fait combien d’années que je n’ai pas acheté un de ces machins ? Douze ? Plus ? Probablement plus. Pour ce que je regarde la télé, de toute façon… Ça fait des années que je n'ai plus grand-chose à faire de ce qui y passe. Zapper me navre (à moins que je ne tombe sur une série sympa), et je scotche en général sur des chaînes de ciné, ou le replay qui me permet de mater Preacher,   GoT ou des documentaires sur Ennio Morricone. Mais, dans le secret de mon sommeil, je me retrouve donc à feuilleter des programmes. Pourquoi ? Ça ne me manque pas, pourtant. Je n'en ai plus l'usage, et le dernier que j'ai acheté, c'était pour le DVD de Desproges offert (un numéro de Télérama , la seule fois de ma vie où j'ai acheté Télérama , d'ailleurs). Ces rêves n'ont strictement aucun sens. Et si d'aventure

Soul Calibourne

Bon, j'achève la toute dernière phase de relecture de mon prochain roman (alors que j'ai écrit près d'un tiers du suivant). Dernières prises de tête avant le lâcher prise, derniers arbitrages avant l'impitoyable réduction en typographie figée. Et donc, Trois Coracles Cinglaient vers le Couchant s'achemine vers sa forme définitive. Cette dernière passe n'est qu'un coup de polish sur des détails, un coup sur le pare-brise. Il sort en avril. Ça approche (mon Disney & Disney, 2 frères à Hollywood est, quant à lui, repoussé au mois d'août, pour des raisons de planning). Du coup, pour vous faire patienter, vu que vous ne pourrez pas vous les faire offrir pour Noël, un petit extrait des Trois Coracles : Le reste de la piétaille s’égailla, puis fut culbuté par la charge des hommes d’Uther rattrapant enfin leur chef. Uther frappait de droite et de gauche, mais la conviction l’avait quitté. Hébété, il suivait désormais un mouvement qu’il avait pourtant

Fin damnée

Je rentrais chez moi après une petite course (racheter des falzars, vu que les miens tombent en lambeaux, et que maintenant que j'ai accepté pour quelques mois un boulot à l'extérieur, il devenait urgent que je sois habillé autrement qu'un clodo) quand je suis tombé en arrêt devant un très beau coucher de soleil. Les couleurs étaient magnifiques, une belle palette à la Steph Péru, dont je soupçonne que c'était le tour ce soir. Ils ont bon goût, là-haut, des fois ils savent faire appel à des gens compétents. Et puis d'un coup, un nuage s'est écarté légèrement, et le ciel a été inondé de rayons, de gros rayons solaires, jaunes et larges, comme en dessinaient les peintres pour représenter la puissance divine et l'illumination céleste. Ça a duré tout au plus quinze secondes, puis ça a disparu comme c'était venu. Quand ça s'est dissipé, ça m'a lancé dans une réflexion wildienne. Le caractère majestueux de l'effet a certes été pillé par les p

Un mot qui a du chien

Tiens, l'autre jour je parlais du sens des mots. Et je sais pas pourquoi (si, je parlais de gilets jaunes noyautés, de politiciens demeurés et autres joyeusetés) dernièrement on m'a qualifié, comme d'habitude, de "mauvais esprit" et de "cynique". Alors ouais, c'est plutôt vrai. Depuis le temps que vous me lisez, vous savez que j'ai mauvais esprit. C'est pas nouveau. Mais cynique ? Allez savoir. Etymologiquement, c'est un mot qui désigne des philosophes "vivant comme des chiens". Si on prend comme définition du chien "un animal qui aboie sur tout ce qui bouge et pisse sur ce qui ne bouge plus", alors ouais, sans doute, ça me va.

Sur la ligne de crète

Ça fait quelques temps que ces pages se bornent à vous détailler les additions à ma biblio (à ce propos, Dimension Super-Héros 4 est sorti, je l'ai vu il existe, mais je n'ai pas encore mon exemplaire, dont on m'assure qu'il ne saurait tarder ainsi que le Geek Le Mag hors série dans lequel je signe 4 articles) ou mes sorties, qui avaient ces dernières semaines adopté le mode rafale (ça se calme enfin : d'ici la fin de l'année il n'y a plus que le Salon des Ouvrages sur la BD, dans dix jours). Toujours est-il que je ne vous régale plus que de loin en loin de mes cogitations farfelues et sans filet, et croyez bien que ça me navre autant que vous (cette dernière affirmation est purement rhétorique, inutile de la commenter, merci). Je vais tenter néanmoins d'y remédier aujourd'hui avec un petit bout d'exégèse tout pété. Tout en ne perdant pas de vue la célèbre boutade selon laquelle l'exégèse est cette opération qui consiste à dire très bien

Vrac

Bon, pas eu le temps de vous faire le compte rendu de Nancy et du colloque Lovecraft, mais c'était hyper bien. Merci encore aux organisateurs. Un seul regret : Nicollet et Druillet n'ont pu être des nôtres. Mais les interventions et tables rondes étaient passionnantes (notamment les discussions sur la traduction, dont vous vous doutez bien qu'elles m'intéressent au premier chef) et j'ai fait des rencontres formidables. Bon, si je n'ai guère de temps, c'est aussi que pour diverses raisons, j'ai été amené à accepter un boulot à l'extérieur, un remplacement comme prof, et que mine de rien, c'est un métier épuisant et chronophage. Quand j'y repense, ça fait d'ailleurs un sacré bail que je n'avais pas travaillé réellement à l'extérieur autrement que sur des interventions ultra-ponctuelles. J'ai plus l'habitude. Et bien entendu, j'ai quand même tout mon boulot normal que je dois abattre, sinon ce ne serait pas drôle. Des

The Shadow over Nancy

Hop, décidément, je ne remplis plus ce blog que pour vous signaler mes sorties (mais rappelez-moi à l'occase de poster le truc que j'ai commencé à écrire sur le paradoxe du port de la couronne, c'est encore une de mes analyses perchées, ce sera marrant). Demain et après demain, je file à la fac de Nancy pour un colloque (ça devient une habitude), cette fois-ci consacré à Lovecraft. J'y participerai notamment à une table ronde avec Nicollet et Druillet, et je suis un peu dans mes petits souliers à l'idée de donner la réplique à deux légendes vivantes de cet acabit. Par ailleurs, il y aura une expo avec notamment quelques planches de ma BD consacrée à HPL.

Dijon et retour

Me voilà donc de retour après deux jours dans un colloque universitaire consacré au label Vertigo, chez DC Comics, avec en invité d’honneur l’excellent Frank Quitely. J’ai ouvert la charge avec une communication liminaire, voire préliminaire, consacrée à l’archéologie du label, aux vieux comics d’horreur qui lui ont fourni une partie de son décorum, mais aussi au célèbre coup de fil de Len Wein à Alan Moore qui pourrait constituer d’une certaine manière le coup d’envoi de Vertigo, sa naissance dix ans avant son baptême. Puis l’arrivée des grands anciens, des Gaiman, Morrison, Milligan et Ennis qui allaient peu après l’alimenter. Ensuite, les autres intervenants sont passés aux choses sérieuses. Des considérations pointues sur les notions de labels indépendants et alternatifs (concluant au caractère hybride de Vertigo), avec pdes propositions de grilles d’analyse, une communication de Xavier Fournier évoquant tous ces éditeurs et labels qui auraient pu constituer une révo

Interview

Hop, une petite interview réalisée le week-end dernier, à l'occasion du Salon Fantastique. Et sinon, amis dijonnais, j'ouvre demain jeudi le colloque "25 ans de Vertigo" avec une intervention consacrée à la préhistoire du label, et il y sera fortement question d'un barbu bougon de Northampton. C'est à la Maison des Sciences de l'Homme, et c'est pendant deux jours.

Corum as you are

Tiens, je vois que c'est officiel, alors je peux vous signaler l'édition en VF, fin janvier, de l'adaptation en BD des Chroniques de Corum , d'après Michael Moorcock, dont je signe la traduction et la postface. C'est un très vieux boulot de Mike Mignola, plusieurs années avant Hellboy, et c'est hyper intéressant, parce que ça correspond au moment où il commence à se débarrasser de l'influence de Mike Ploog, pour aller vers une épure à la P. Craig Russell. On est encore loin de son Doctor Strange ou du Cycle des Epées (récemment réédités, d'ailleurs) mais le Mignola que nous connaissons commence à prendre forme à ce moment-là. Par ailleurs, ce bouquin a pour moi une saveur toute particulière. Les comics de Corum sont les premiers comics en Version Originale que je me sois jamais procuré, il y a de ça une bonne trentaine d'années. Sans eux, je ne serais peut-être pas tombé si complètement dans la lecture en VO, et mon histoire personnelle et

Bons baisers d'Athènes

Ça fait longtemps que je vous ai pas partagé mes notes sur la mythologie. J'en ai retrouvé une qui me semble intéressante à propos d'Ulysse, même si elle mériterait d'être développée plus avant : En dehors de ses confrontations avec des monstres épouvantables qui étaient peut-être des incarnations de puissances naturelles (courants marins, volcans, plantes narcotiques), Ulysse est surtout connu pour le stratagème qui mit fin à l'interminable guerre de Troie, celui du Cheval de Bois. L'histoire est connue : pour débloquer un conflit enlisé depuis trop longtemps, Ulysse propose de simuler un retrait des troupes achéennes, ne laissant sur la plage qu'un sacrifice propitiatoire censé assurer à chacun un retour rapide et sûr dans ses foyers. La suite de l'histoire montre que le sacrifice n'a pas dû plaire aux dieux : Ulysse et Agamemnon subissant de terribles avanies en chemin et à leur retour. Et pour cause, le sacrifice est faux, c'est une ruse. Le

Mises en bières

Bon, la soirée à la Brasserie de l'Etre, dans le quartier de Crimée, ça a été absolument super. Merci, encore à la librairie La Dimension Fantastique d'avoir organisé ça. Je n'ai pas pu causer à tous les auteurs présents (ni même les entrevoir, dans certains cas), parce que c'était un joyeux foutoir où chacun allait et venait, mais j'ai adoré. Excellentes bières artisanales (bien amères, goûtues, charpentées) (et servies avec le sourire, vraiment, on est super bien accueilli là-bas) , gens super sympas et très enthousiastes, j'ai vu des tas de copains, signé des piles de bouquins, c'était vraiment bien. Et ça me permet de revenir sur un sujet dont j'ai déjà causé ici : Uter Pandragon de Thomas Spok, vu que j'ai pu causer avec l'auteur. Et ça, c'était super. Comme je l'ai déjà dit, j'ai vraiment aimé son bouquin, et on a pu discuter de nos approches respectives du sujet, et c'était passionnant. Et en plus c'est un type char

Trois Coracles…

Bon, voilà que mon éditeur, les Moutons électriques, vient de m'envoyer la couve de mon prochain bouquin, qui s'intitule simplement Trois Coracles Cinglaient vers le Couchant . Ça sort au printemps, normalement. L'image est signée Melchior Ascaride, comme pour mes deux précédents romans, et je suis tout fou, là. J'adore. Bon, du coup, je vous donne aussi le texte qu'il y aura au dos : Trois coracles cinglaient vers le couchant. À leur bord, Uther, un chef de guerre de l'île de Bretagne, et ses compagnons de toujours. Leur destination, une île au bout de la mer, là où dit-on vivent les fées et les morts glorieusement tombés au combat. Que va-t-il chercher si loin des terres habitées par les hommes ? Alors que l'Empire romain n'en finit pas de mourir, et qu'un monde nouveau se refuse encore à naître, Uther sait-il seulement qu'il va enfanter d'une légende destinée à traverser les siècles ? Et un extrait ici.

Biodiversité de proximité

Un truc pour lequel je suis content d'habiter dans un patelin encore un peu vert et assez éloigné de Paris pour ne pas être sous le smog, ce sont les bestioles. L'autre jour, je suis tombé sur une mante religieuse, elle faisait genre 5 cm de long. Je savais même pas qu'on pouvait en trouver dans la région. à 400 mètres de chez moi, il y a un mur dans les anfractuosités duquel vivent au moins deux espèces de lézards, et qu'on voit se prélasser aux temps chauds (le truc est orienté plein Sud, ils ont adopté l'endroit). Près de la gare, le square abrite trois espèces de bourdons. J'ai chez moi des abeilles charpentières, d'énormes trucs bleus gros comme des scarabées. Il y a des lucanes. Des libellules certaines années. Des demoiselles, aussi (j'ai appris à les différencier des libellules il n'y a pas si longtemps). J'ai encore croisé une poule d'eau avant-hier, et il y a parfois des cormorans et des martins pécheurs. Bon, et j'ai croisé déj

Le Niko près de chez vous

Bon, je reposte mon programme des prochaines semaines, parce qu'il est chargé et que ça évolue tout le temps : Vendredi 12 octobre, dédicace au festival Quai des Bulles à St Malo, avec les éditions 21g. Samedi 20 octobre à partir de 18h, rencontre et dédicace à la Brasserie de l'Être, à Paris, organisée par la librairie Dimension Fantastique. Avec de la bière et Sabrina Calvo, Gabriel Katz, Thomas Spock, Romain Delplancq,Rodolphe Casso, etc. Donc ça va être super. Alors attention, la brasserie est assez éloignée de la librairie, puisqu'elle est vers Crimée, rue Duvergier. Dimanche 21 octobre, rencontre consacrée aux super-héroïnes à 14h30 au cinéma théâtre André Malraux de Chevilly la Rue (94), à l'occasion d'une projection d'Ant-Man and the Wasp. Le programme ici . Samedi 27 octobre, dédicace à la Fnac de Belfort, avec Jérôme Wicky en vedette américaine ! Vendredi 2 au dimanche 4 novembre, dédicace au Salon Fantastique avec les Indés de l'Ima

Apophis prodigue

En décembre, je me retrouverai au sommaire du tome 4 de Dimension Super-héros , une anthologie consacrée aux vieux personnages publiés jadis par Lug dans les revues au format poche genre Mustang et Zembla. Ce sera chez Rivière Blanche (et donc ma troisième participation à une antho chez cet éditeur), et on y trouvera tout un tas de gens très bien. Là-dedans, je me fends d'un texte consacré à Ben Leonard, alias Râ, protecteur des immortels d'Héliopolis (et le reste du temps journaliste au Globe ). La nouvelle s'intitule Le Retour d'Apophis , et j'y vais à fond dans le mythologique et l'apocalyptique, parce que bon, autant jouer sur mes propres points forts. Et pour vous faire patienter, du coup, je vous en livre un pitit extrait : La panique régnait dans la cité cachée et secrète d’Héliopolis quand Râ atterrit doucement devant les immenses pylônes du temple-palais. Une foule s’était massée entre les obélisques scintillantes et les sphinx de béryl. Râ

Ludions

J'ai passé pas mal de temps le nez sur mon clavier en septembre. Beaucoup de grosses traductions, un scénario à écrire au pas de charge, un roman que je tiens à avancer de même, et un article à rendre pour une grosse anthologie, sans compter une conférence donnée dernièrement, et deux autres à préparer pour les semaines qui viennent. Mon temps de lecture (autre que la doc pour le scénario à faire et l'article à écrire), de consommation de films et de séries (j'ai juste fini l'excellent Taboo , avec Tom Hardy et Jonathan Price) s'est réduit d'autant. Mais ce week-end, je me suis autorisé deux sessions jeux. J'ai testé l'autre soir Seven Wonders Duel et Lord of Hellas , deux jeux très différent, malgré leur référence commune à l'antiquité classique. Le premier a une mécanique très chouette, et des effets de seuil vicelards. J'ai bien aimé. Le second m'a fait penser à Blood Rage : même complexité apparente au premier abord, gros monstre

Yeux ronds yeux ronds petit patapon

Dans les petites notes archivées de trucs qui ont probablement du sens, mais je ne sais pas encore tout à fait lequel, il y a ceci : Les cyclopes de la mythologie grecque sont des êtres ambivalents. Il semble en exister plusieurs sortes : les assistants d'Héphaïstos, forgeant pour lui les armes des dieux, et les pâtres cannibales que rencontre Ulysse au fil de ses voyages. Et des déclinaisons, vu que les murailles cyclopéennes sont bâties, comme leur nom l'indique, par des cyclopes, et que dans la Théogonie, la foudre n'est pas une fabrication des cyclopes, mais les cyclopes eux-mêmes. Qu'ils fabriquent des éclairs (ou les incarnent) ou élèvent des forteresse, les cyclopes se rangent dans une catégorie d'être apparentée aux tricksters, des personnages qui, comme le Loki nordique, sont utiles aux dieux, mais délicats à manier (Kronos se sert d'eux mais les craint et les enferme dès qu'il a fini de les employer). Le trickster est généralement un personnage

Reviendu

Bon, j'ai regagné mes pénates après ma petite expédition à Thouars. Et je recommande l'endroit. Oh, au premier abord, les maisons années 50 sont tristounes, celles de n'importe quelle petite ville de province. Et puis on arrive dans le vieux centre ville, et là, paf,  y a de la vieille pierre, mais par packs de douze. J'aime bien les vieilles pierres, alors je me suis régalé. Mieux encore, j'étais invité par le service patrimoine, et c'est un de ses membres qui m'a fait la visite, donc j'ai eu droit au grand tour, et c'était génial. Franchement, y a de la muraille, de la vieille maison, de l'église patinée, du château, de la venelle, tout ce que j'aime. Encore merci, c'était génial. (et l'expo Mythe & super-héros est d'autant plus chouette qu'elle me cite extensivement comme si j'étais une autorité en la matière, là faut vite que je prenne du Daflon, mes chevilles ont quadruplé de volume) (ça va déformer mon jean, ça

Conférons

Mercredi soir, je donne une conférence (Figures et mythes des super-héros, 20h30 à la médiathèque de Thouars, pour ceux qui seraient dans le coin). C'est pas du tout la première fois que ça m'arrive, je commence à être rodé. Mieux encore, c'est la reprise d'une conférence que j'ai déjà faite il y a quatre ans. Donc un truc déjà tout près, qu'il me suffit juste de réviser un peu pour être paré. Le rêve, quoi. Sauf que je suis moi. Et donc, en révisant le truc, je me dis des trucs du genre "ah, cette image est en trop, ça n'apporte rien, je peux la virer" ou "tiens, là ce serait bien de rajouter telle image, qui permettra de marquer tel point". Puis "ah, c'est vrai que mon ancien système de classement des images générait parfois des désordres selon les ordinateurs qui servaient à les projeter, je vais tout renommer pour éviter ce genre de désagréments". Et en renommant tout, forcément "cette partie là, en fait, ce serai

Rentrée

Bon, c'est bientôt la rentrée, et je vais avoir un automne un peu chargé en interventions. Je vous donné déjà les trucs bordés : le mercredi 19 septembre, je donnerai un conférence "Figures et mythes des super-héros" à 20h30 la bibliothèque de Thouars (c'est juste en-dessous de Saumur), et il y aura à 18h une séance de dédicace à la librairie Brin de Lecture. Le jeudi 4 octobre, je dois participer à une table ronde à Paris, je vous en dis plus dès que les choses se précisent. Vendredi 12 octobre, je dédicace à Quai des Bulles à St Malo, avec les éditions 21g. Le dimanche 21 octobre, je donne une conférence débat sur les super-héroïnes à 14h30 au cinéma théâtre André Malraux de Chevilly la Rue, dans le 94, à l'occasion d'une projection d'Ant-Man and the Wasp. Du vendredi 2 au dimanche 4 novembre, je serai en dédicace au Salon Fantastique, porte de Champerret, sur le stand des Indés de l'Imaginaire, avec les Moutons électriques. Les jeudi 8 e

Prochainement dans les bacs

J'en avais déjà causé, mais je suis au sommaire du Novelliste n°2 , qui sort tout bientôt. Je vous mets la 4 de couve, histoire de vous montrer qu'il y a plein de gens bien dedans. Et du coup, histoire de vous allécher, je vous mets les premières lignes de mon texte : -- Une douce fraîcheur retombait sur la petite cour. C'était ce moment béni entre tous où la touffeur de la journée fait place à une brise légère, à ce dernier souffle du jour que les Hébreux, dans la Genèse, semblaient associer à la Présence divine dans le jardin originel. C'était l'heure où l'homme dépose le fardeau de ses travaux et peut s'accorder un moment pour réveiller son âme, en secouer la poussière avant d'aller s'installer autour du grand plat, avec les autres, pour remplir son ventre. Hakem ibn Wathik al Musafir écoutait le doux bruissement des jets d'eau, les yeux mi-clos. Le vieil homme s'émerveillait du luxe que p

Bateleur 1

Aujourd'hui c'est le Bradbury Day, et en hommage au vieux Ray qui aurait eu 98 ans aujourd'hui, plein d'auteurs diffusent gratuitement une nouvelle. Voilà la mienne. C'est une vieillerie, qui a un peu plus d'une vingtaine d'années et est grevée de grosses scories de style, et des éléments qui datent le texte. Idéalement, ce serait à retravailler en profondeur, mais ça représenterait un énorme boulot (vu que ce texte est le premier d'une série qui en compte une demi-douzaine) (mais qui demeure inachevée à ce jour). Peut-être que je vous passerai le suivants à l'occasion, si ça vous plait. L'illus est de Jim Lainé je l'avais colorisée à l'époque, sous 'Toshop 2,5 ou 3, je ne sais plus Quelque part au bout de la nuit Le Bateleur se mit à rire, de ce rire moqueur mais désabusé qui était sa marque personnelle. Il porta le verre de bière à ses lèvres, en aspira une gorgée, puis le reposa sur un carré de carton à l’effigie d’