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Articles

Affichage des articles du février, 2017

Fhtagn powaaaa !

Pour les 80 ans de la mort d'HPL, les Indés de l'Imaginaire (collectif d'éditeurs auquel participent les Moutons électriques) sortent le mois prochain une salve de trois bouquins . Les Moutons rééditent le Chtulhu ! de Patrick Marcel, un des trucs les plus funs jamais fait avec le grand ancien de Rlyeh. Mais si je vous parle de tout ça, c'est aussi que je participe aux deux autres bouquins : Au cœur du cauchemar, une monographie sur H.P. Lovecraft est, comme l'indique son titre, un recueil d'études et d'articles sur Lolo, publié par Actu-SF. J'y signe le papier sur les BDs inspirées de son œuvre, qui pourra servir à consoler les refoulés de la conférence d'Angoulème sur le sujet. La Clef d’argent des Contrées du Rêve , est une anthologie de nouvelles en hommage au cycle de Kadath, sous la bannière des éditions Mnémos. Il y aura là-dedans un texte intitulé "Caprae Ovum", que j'ai commis pour l'occasion. Vous vo

Arriver dans une ville neuve

En repensant à mes deux dernières notules sur ce blog, je m'avise que j'y développe deux discours en apparence contradictoires. Je semble y exiger de la SF ce que je ne réclame pas du tout aux films puisant dans les mythes : une fidélité à une forme de réel. La contradiction apparente n'en est pas une. La pensée scientifique et la pensée mythique ne fonctionnent pas sur les mêmes paramètres et vouloir appliquer aux œuvres relevant de l'une les outils conceptuels de l'autre n'aurait aucun sens. Il faut juste savoir ce qui rentre dans quelle catégorie. D'où ma mention de Star Wars comme relevant essentiellement de la seconde. J'y repensais à cause d'un film de science-fiction tout récent qui m'a fort impressionné. Il s'agit de Premier Contact ( Arrival , en VO), film du canadien Denis Villeneuve, qui relève clairement de la première catégorie. Si vous ne l'avez pas vu, disons qu'il narre les efforts d'une linguiste pour commun

Toi, tu vas te faire appeler Arthur

Comme je le disais hier, les bandes annonce du prochain Guy Ritchie consacré au roi Arthur et à Excalibur me plongent dans un abîme de sentiments partagés. Il se trouve que, maintenant que le manuscrit de l'Île de Peter est entre les mains d'un pouvoir supérieur (celui de l'éditeur, pour faire court), j'ai pu attaquer mon prochain bouquin, et qu'il tape précisément dans cette période et cette mythologie-là. Et, vous connaissez ma maniaquerie documentaire, j'en suis à collectionner les cartes donnant les limites des royaumes et provinces du Vème siècle grand-breton, celles qui donnent les lignes de côtes, etc. Y a pas le quart de la moitié de tout ce matériel accumulé qui me servira de façon effective, mais c'est comme ça que je bosse, j'y peux rien. Je potasse les sources les plus anciennes pour tenter d'approcher au plus près une texture, une fragrance, pas forcément une réalité mais tout au moins une forme de vraisemblance. Je m'immerge. Je

Let the sun shiiiiiine (ou pas)

J'en parlais l'autre jour, mais pendant mon voyage en train, finalement, je n'ai pas regardé ce film coréen qui m'avait semblé malvenu (question de contexte uniquement : Dernier Train pour Busan est excellent, pas de doute là-dessus, mais je l'ai vu ailleurs que dans le TGV, finalement). Et à la place, j'ai préféré me rabattre sur un film dont je n'avais vu que le début il y a longtemps : Sunshine , de Danny Boyle. Le début m'avait bien plu, il y avait de fort jolies choses au niveau visuel, et des acteurs que j'aimais bien. Le concept de SF était chouette. J'aurais eu mieux fait de me contenter de ça et de rester sur cette bonne impression. Parce qu'en fait, sans être aussi pourri que Prometheus dans le genre (mais Prometheus fait tellement fort qu'il pose un standard. Disons que Sunshine culmine à 6,4 sur l'échelle de Prometheus ), ce film ne tient pas tout à fait la route. Alors, entendons-nous bien. Rien à dire sur la ci