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Articles

Affichage des articles du août, 2014

L'estomac de les Talon

Je viens de prendre les Impetueuses Tribulations d'Achille Talon T1 : Achile Talon est un homme moderne , le tout nouvel opus d'Achille Talon. Ça faisait longtemps que je n'avais pas acheté un album du pontifiant petit bourgeois inventé jadis par Grec. Quasiment depuis la mort de Greg, d'ailleurs. Je ne m'étais pas tellement intéressé aux diverses reprises du personnage (qui avait d'ailleurs été traîtreusement assassiné par un dessin animé sinistrement cuistre et imbécile). Mais là, je ne pouvais pas laisser passer le truc, parce que l'album est écrit par Fabcaro, et Fabcaro, c'est un très bon dans son genre. Le steak haché de Damoclès , par exemple, c'est juste énorme. L'humour de Fabcaro allie la politesse du désespoir à un côté complètement lunaire et absurde. C'est pas forcément le premier type à qui j'aurais pensé pour reprendre Achille Talon, mais j'aime tellement ce qu'il fait qu'il fallait que j'aille y voir. J&#

e-Saucisse sèche

Ça se niche partout, ces conneries. Ce midi, j'avais acheté vite fait deux trois bricoles à la supérette du coin, qui ferme ce week end pour travaux (yes week end, comme on dit dans la Barack) et comme les rayons étaient déjà à peu près vides en prévision du bazar, il avait fallu se contenter de ce qu'il restait. Donc j'ai pris un saucisson. Je veux dire, un saucisson pas vraiment artisanal, vendu sous emballage plastique et dont je crois qu'il y a des pubs à la télé, des fois (ou en tout cas il y en a eu à des époques où je regardais la pub à la télé). En général, j'essaie de prendre des trucs un peu plus mieux, en matière de saucisson, mais bon, faut de grives on prend des merles et tout ce qui s'ensuit. Parce que le "tout doit disparaître avant travaux", il a été pris très au sérieux par le boss. J'ai vraiment pris ce que je pouvais pour manger ce midi sans avoir à faire trois bornes à pinces pour aller chez le Michel Edouard le plus proche. Don

What else ?

Je l'aime bien, George Clooney. Je me refuse à lui reprocher le fait de gagner sa vie en faisant la pub pour des conneries. Faut bien manger, des fois. Mais quand même. Le café en capsules, c'est le prototype du modernisme qui ne sert à rien. Le temps de manipulation qu'on gagne en utilisant les capsules ne doit représenter qu'une dizaine de secondes par tasse. Si on calcule la différence de prix entre les capsules et le café acheté en vrac, je ne suis pas certain que le temps gagné justifie le truc (c'est vrai pour plein de trucs : renseignez-vous sur le prix des abonnements 4G, par exemple, et faites le calcul). Et, les capsules étant souvent en métal ou en plastique, l'impact sur les volumes de déchets à traiter ne doit pas être négligeable, d'autant que la présence de poudre de café à l'intérieur empêche de les mettre à recycler. Par contre, et pas mal d'associations de consommateurs l'ont fait remarquer, le possesseur d'une de ces ma

Aïe glandeur

Ça faisait bien longtemps que je ne m'étais pas fendu d'un bon décorticage en règle d'une bonne bousasse filmique bien foireuse. Il faut dire que, parfois, pour protéger ce qu'il peut me rester de santé mentale, et pour le repos de mon âme flétrie, je m'abstiens pendant de longues périodes de me vautrer dans cette fange nanardesque que le cinéma de genre sait nous livrer par pleins tombereaux. Et puis parfois, je replonge. Je repique au truc. De malencontreux enchaînements de circonstances conspirent à me mettre le nez dedans. Là, cette fois-ci, c'est la faute à un copain que je ne nommerai pas parce que c'est un traducteur "just wow", comme on dit, qui m'avait mis sur la piste d'une édition plus complète de la musique du film Highlander . Et qu'en effet, la galette était bien, avec de chouettes morceaux qui fatalement mettent en route la machine à nostalgie. "Fais pas le con, Niko ! Tu sais que tu te fais du mal !"

Le chant nuptial du crapaud bigame, c'est : "j'ai deux anoures" ?

L'été, j'en profite quand même un peu pour bouquiner. En juillet, je me suis enfilé les 1400 pages du Vicomte de Bragelonne , conclusion de la trilogie des Mousquetaires d'Alexandre Dumas. S'il y a des longueurs (ah, les amours contrariées de Louis XIV et de Madame de La Vallière, c'est mignon, mais long...), il y a aussi de vrais morceaux de bravoure, et une vraie noirceur dans le traitement des personnages, notamment Aramis, manipulateur et retors. Et puis la mort de Porthos, ça secoue bien. Wow. Bref, une sortie en fanfare pour le père Dumas. C'était un cadeau de fête des pères, ce gros volume, et encore merci à celle de mes filles qui me l'a offert. Du coup, j'ai enchaîné sur un Capitaine Alatriste que je n'avais pas encore lu, pour rester dans l'esprit capes et épées. C'est toujours bien, Alatriste. Magnifiquement écrit, très documenté, et mordant, avec un mauvais esprit qui fait plaisir. Puis j'ai changé de style avec L'int

Quand on fait semblant de danser comme dans La Boum, on mime Marceau

Faudrait que j'arrête de lire la presse. Ce serait dommage, vu que c'est un des rares liens qu'il me reste avec le monde qui m'entoure (j'ai de plus en plus de mal avec les infos à la télé, qui sont présentées d'une façon de plus en plus hachée, de plus en plus decontextualisée). Mais comme pour le coup des musées, l'autre jour, j'ai vite fait de m'énerver en lisant la presse écrite (ou plus exactement, les sites internet d'organes de presse. Là, coup sur coup, deux trucs m'ont énervé, et du coup je remets ma casquette de vieux bougon : "Les Allemands travaillent davantage et ne se plaignent pas" en gros titre, et il faut lire l'article pour comprendre qu'essentiellement, vu que c'était une interview de Jean-Pierre Papin, qu'il parlait de football. Et un article expliquant que les foyers aisés défiscalisent vachement plus que les autres. Ce qui revient à dire que les lions mangent plus de viande que les antil

Un proprio de moulin de l'époque élizabéthaine, c'est ça qu'on appelle un meunier Tudor ?

Histoire de s'occuper à l'intérieur vu que dehors, le temps qu'il fait évoque plutôt la Toussaint que le Quinze Août, je vous livre quelques extraits du Saint Louis qui sort en octobre chez Glénat (avec Mat Mariolle, Filippo Cenni, etc.). Et sinon, je me dois une fois encore de violer le secret de la correspondance privée, parce qu'un de mes collègues, qui se reconnaîtra et que je ne nommerai pas pour ne pas faire de pub à un traducteur de comics qui a les mêmes initiales que Josh Whedon, m'a fait parvenir ceci, après avoir vu un épisode de Robotboy. Et que j'aimerais bien que ce garçon ouvre un blog, un jour, parce que les gens ont le droit de savoir, quoi, merde. En ce moment, on a la fille de mon neveu (oui, je suis vieux) en pension, alors de temps en temps, je suis forcé de faire une pause avec elle devant Gulli. Et je suis donc tombé sur Robotboy. Honnête graphisme post-Tartakovsky, rien à dire de ce côté-là, si ce n'est

It's a job for Superniko !

Tiens, normalement je devrais être dans le poste demain mercredi 13 à midi et demie sur le journal de France 3, à l'heure de Danièle Gilbert. Sauf que c'est plus Danièle Gilbert depuis longtemps et que je ne sais même plus si c'était sur la 3 ou pas. Ce sera pour causer de Superman en tant qu'icône culturelle, et du poids des comics dans le paysage pop-culturel et ce genre de trucs.

Walking vioques

Mon patelin, au mois d'Août, c'est pas hyper vivant. Les lundis d'Août, encore moins. Alors le lundi de la semaine du quinze Août, vous imaginez bien que c'est vide. Je me faisais la réflexion en cherchant un truc ouvert pour manger ce midi, et là aussi, y avait pas grand-monde au bataillon. Il a fallu monter jusqu'à la gare. Le désert. En arrivant à l'angle du quai, on en était à se dire que ce décor de ville fantôme avait un côté apocalyptique*. Et qu'en tournant au coin, dans ces conditions, on s'attendait presque à voir des zombies claudiquants, errant dans la rue de la mairie. Et on est tombé pile dessus. Le coup au cœur, quoi. Et en fait, c'étaient juste les vieux de la maison de retraite qui faisaient une promenade. L'imagination, c'est pas bon, des fois. * Apocalypses ! une brève histoire de la fin des temps est toujours en vente chez les bons libraires, à ce propos. Je dis ça, je dis rien.

What's Next ?

Quelques dates situées dans un futur proche, et qui peuvent vous intéresser, si vous vous intéressez au moins vaguement à ce que je fais : 4 septembre : Cosmonautes ! sort dans la collection Bibliothèque des Miroirs chez les Moutons électriques ! 12 septembre : soirée de lancement de Cosmonautes ! , probablement aux Caves Alliées à Paris. 27 septembre à 15 heures : la médiathèque de Lagny sur Marne organise une projection de Super-Héros, l'éternel combat, et m'a demandé d'animer une discussion autour de ça. 15 octobre : sortie de Saint Louis , dans la collection Ils ont fait l'Histoire chez Glénat, réalisé avec Matthieu Mariolle, Filippo Cenni, Etienne Anheim, Valérie Theis et Hugo Poupelin (pas mal d'extraits des couleurs sur son blog , d'ailleurs). Je sais que c'était prévu pour fin Août, mais bon, des retards divers ont conduit à le repousser encore. Mais le 15 octobre, ça me semble crédible comme date. 1er et 2 novembre : je devrais faire u

Les nanas moussent qu'au Ritz

Je suis tombé dans le journal sur un titre accrocheur qui disait " n'emmenez pas vos enfants au musée, ça ne sert à rien ". Ça m'a un peu gêné. Même si je ne sors pas beaucoup, j'ai emmené mes enfants dans divers musées, tout comme mon grand-père et mes parents m'ont emmené au musée quand j'étais minot (j'ai des souvenirs très forts du Louvre avec mon grand-père, quand j'avais huit ans). Il me semblait qu'en général, mes mômes avaient apprécié et en avaient toujours retenu au moins un petit quelque chose. Du coup, j'ai été lire l'article, un peu inquiet quand même. Quand on est parent, tout ça, on a un peu la paranoïa de ne pas faire ce qu'il faut. Et là, bien entendu, en lisant l'article, j'ai vu l'arnaque. Le titre est aussi tronqué et malhonnête qu'une une de Voici ou de Gala. Quand on lit l'article titré "n'emmenez pas vos enfants au musée", on découvre que les seuls musées dont il est questio

Le scoop de l'été

Là, je vacille sous le choc. Je suis complètement effondré d'apprendre ça. Ça me touche, profondément. Je n'y aurais pas cru. Dans une interview récente, Catherine Deneuve vient de confier, sur le ton de la confidence, que Gainsbourg "buvait trop". Il doit pas y avoir assez d'infos, cet été, entre les avions qui tombent comme des mouches, les Palestiniens qui font de même, l'effondrement annoncé de notre économie, la guerre financière à mort menée contre l'Argentine, la guerre civile en Ukraine qui pourrait bien se yougoslaviser, l'ebola qui fait gravement chier et ainsi de suite. Là, il fallait que quelqu'un lâche une pareille bombe, et c'est Catherine qui s'y colle. J'applaudis très fort, et je vais me recoucher, tiens.