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Articles

Affichage des articles du 2013

Kazowie !

Quand j'ai appris que Schumacher était dans le coma, j'ai cru à une vengeance de Batman. Et en fait, non. Sinon, 2013 s'achève tranquillement. à l'année prochaine, donc !

Du popcorn dans les hauts-parleurs !

Si tout va bien, je passe dans l'émission Pop-corn , sur le Mouv, demain lundi 30 janvier, à partir de 18 heures (enfin, l'émission commence à 18 heures, mais l'interview commence plutôt à 18h30, si j'ai tout bien compris). Donc voilà, profitez de ces quelques instants où à nouveau, votre Nikolavitch préféré sera un service public. Et sinon, deux citations pour se coucher moins bêtes le dimanche : "La connerie, c'est la décontraction de l'intelligence." (Serge Gainsbourg) "Faut pas confondre décontracté et avachi, connard." (Nadine de Rotschild) (authenticité de la citation non contractuelle. nous sommes sur Internet, après tout)

J'ai perdu la tête, depuis que j'ai vu...

Sacrilège ! On a coupé la tête de la statue de Lénine dans la petite ville de Kotovsk, en Ukraine : Elle a été trouvée, seule et abandonnée de tous, dans une allée du parc. Mais force est de reconnaitre que c'est un peu comme la Vénus de Milo, les morceaux manquants donnent à la statue un certain cachet. Il y a là-dedans, maintenant, comme une espèce d'énergie potentielle, un appel muet. C'est beau, je trouve.

Soudan caustique

On annonce des découvertes de charniers au Sud Soudan. Ce n'est pas forcément une surprise complète, vu que ça cartonnait pas mal dans le secteur depuis bien des années (du temps où l'on parlait d'événements du Darfour). Et là je me pose la question : quand le pays a arraché son indépendance, il n'y a eu personne pour l'accompagner, cette indépendance ? Pas d'observateurs de l'ONU ou de l'Union Africaine ? On les a laissés se démerder ? Paix sur Terre, parait-il, mais les hommes de bonne volonté avaient congé.

Encore plus dur à épeler que le chat de Schröd… Schrüde… Schreude… Enfin vous voyez de qui je veux dire

J'hallucine. Je cherchais sur Youtube la séquence de la fusée* dans  Koyaanisqatsi**  : Et je viens de découvrir qu'à l'instar de  Never Gonna Give You Up , ou des séquences de  La Chute , la musique écrite par Philip Glass pour ce film a été l'objet de moult parodies plus ou moins inspirées. Je ne sais même pas pourquoi je continue à m'étonner des choses***. *Oui, je bosse sur Cosmonautes , là. **j'ai pas de mérite, là, je viens de revérifier l'orthographe ***En dehors du fait que le premier devoir du philosophe, c'est l'étonnement. Mais je ne suis pas philosophe, j'ai pas le brushing qu'il faut****. ****Promis, demain, j'arrête les notes en bas de page.

Bien mieux que la Bit'Lit, la Brit'Lib !

Tiens, la British Library vient d'ouvrir un Flickr avec plein d'images libres de droits, tirés de vieux bouquins. Alors j'ai jamais été trop fan de Flickr, je trouve que c'est le bordel, ces images balancées au petit bonheur la chance sans classement d'aucune sorte, mais là, je dois dire que je kiffe sérieusement le genre de vieilleries qu'ils balancent par paquets de 12. Y a des merveilles dans ce genre-là, par exemple : Ou bien ça : Forcément, je ne peux que me régaler.

Kant, on n'a que l'amour

C'est rigolo, c'est quand on est le plus débordé que tout conspire à vous faire perdre le plus de temps. Genre quand vous passez vos journées dans un bureau exigu à taper du texte au kilomètre, et que soudain, paf, le radiateur électrique dudit bureau passe de vie à trépas, comme ça, sans prévenir. Alors que ça pèle grave dehors. Et que du coup, ça se met à peler grave dedans aussi. Taper du texte au kilomètre quand on a les doigts gourds et qu'il bise et vente dans ma mansarde, ce n'est pas facile. Et donc l'on doit s'arracher à son clavier pour tenter de ranimer le défunt radiateur. On y arrive brièvement, puis il faut se rendre à l'évidence : le radiateur est dans l'état du perroquet de John Cleese. Il faut donc le remplacer, c'est à dire arrêter de chier du texte, trouver un plan bagnole, aller en racheter un et l'installer. Oh, par les temps qui courent, on pourrait aussi commander sur internet le bidule, attendre la livraison, puis atte

Flyby of the titans

Tiens, je viens d'apprendre que la NASA avait commencé à cartographier Titan, et à nommer les mers d'hydrocarbures*. La question que je me pose, c'est : quand le gaz de schiste** sera épuisé, combien de temps faudra-t-il aux compagnies pétrolières pour nous trouver un moyen d'aller exploiter Titan ? * Et non pas d'hydrates de carbone, comme on le voit trop souvent dans des dépêches mal traduites. Ce qu'on appelle hydrates de carbone, ce sont des sucres. Et un titan en sucre, à mon avis, c'est encore moins solide qu'un colosse aux pieds d'argile. ** Schiste happens, comme on dit en Anglais.

Rappel festival du ouiquende

Je vous rappelle que demain et dimanche, les 14 et 15 décembre, donc, je serai en dédicace au festival de Marines, dans le Val d'Oise, à la salle Pompidou, boulevard Gambetta. J'y animerai aussi un petit atelier le samedi après-midi à l'Espace Loisirs et Culture.

On verrait des avions dans les couloirs du métro et le Joker en Cage à Médrano

Dans mon rêve de cette nuit, j'allais voir un film. Et selon cette porosité particulière des rêves, la frontière entre ma réalité onirique et celle du film que je regardais était ténue, et le passage entre les deux se faisait de façon fluide, encore plus que dans Last Action Hero . Mais au lieu d'avoir un Schwarzennator qui ignore qui a buté Mozart, mais promet de se pencher sur le dossier, on avait Nicolas Cage. Déjà, rêver de Nicolas Cage, c'est dur. Mais en plus, le Nico, il jouait le Joker, et là, ça meurtrissait mon petit cœur déjà pas mal racorni et qui n'a donc pas besoin de ça. Donc, Cage en Joker (et non pas l'inverse). C'était dur, oui. Surtout quand je me suis retrouvé embarqué dans le récit, à essayer d'empêcher une voiture piégée d'exploser. Moi qui suis un vrai tocard en mécanique, me confier ce genre d'opérations de déminage, ça relève de la malveillance pure : d'ailleurs, la bagnole a fini par péter. Et c'est là que c'

Chez Guevara, ouvert pendant les Fêtes

Ah, les marchés de Noël… Alors que j'étais en vadrouille pour faire le plein de diverses bricoles (lessive, beurre, lasagnes non surtaxées, etc.) je suis passé devant des stands de marché de Noël. C'est difficile d'y échapper, il en fleurit de partout. Souvent avec les mêmes stands d'une année sur l'autre, d'ailleurs : j'ai entre autres reconnu le bidule à défriser les cheveux que ma fille numéro 2, aux cheveux pourtant raides, avait réussi à se faire refourguer l'an passé, et dont elle est très contente (je crois que je ne comprendrai jamais totalement les filles). Et puis il y avait l'inévitable stand de t-shirts imprimés qui essaient d'avoir l'air cool. Ça marche toujours, les t-shirts imprimés. Un slogan rigolo, ou une image complètement iconique, ou les deux, et hop, carton assuré, ça coûte rien à produire, ça se vend cher, la culbute direct. Les images iconiques qui marchent à un moment donné sont généralement instructives, d'ai

What's next

Prochains ateliers, conférences et dédicaces. Le week-end prochain, les 14 et 15 décembre, donc, je serai en dédicace au festival de Marines, dans le Val d'Oise, à la salle Pompidou, boulevard Gambetta. J'y animerai aussi un petit atelier le samedi à l'Espace Loisirs et Culture. J'ai aussi les horaires définitifs de mes conférences au festival d'Angoulème : La conférence La représentation du Moyen-Âge en bandes dessinées sera donnée deux fois, le jeudi 30 janvier à 14 heures, et le samedi 1er février à 19h30. J'animerai aussi un débat sur l'avenir des super-héros, avec normalement Jean-Marc Lainé, Xavier Lancel et Xavier Fournier. Le reste du temps, je devrais être en dédicaces au stand des éditions La Cafetière, comme tous les ans.

Tech, no prisoners

Encore un truc de hi-tech, mais cette fois-ci, un article expliquant pourquoi les méthodes actuelles d'investissement ne sont bonnes qu'à financer des gadgets, et plus des grands projets vraiment innovants. Après, un truc que l'article n'évoque pas, c'est qu'un des objectifs avoués d'un certain nombre d'acteurs de la hi-tech, c'est de créer de la dépendance, avec des trucs dont on n'avait jusqu'alors pas besoin. Le GPS en est un exemple évident : dans le temps, les gens savaient lire les cartes, et mieux encore, les mémoriser peu ou prou. Ils savaient prendre des points de repère ("là, on voit le gros clocher, on n'est plus très loin, tu tourne juste après le gros arbre tordu") et mémoriser un itinéraire. Maintenant, ils ne prennent même plus cette peine, vu que le GPS leur indique ou tourner (parfois en dépit du bon sens, d'ailleurs). Du coup, même pour faire le même trajet pour la quatrième fois, ils continuent à branche

Le point trad

Tiens, ça faisait longtemps que j'avais pas fait un point traductions... Chez Urban : Neonomicon vient de sortir, on en a pas mal parlé ici, c'est Alan Moore qui s'attaque au mythe Lovecraft, c'est du crapoteux et c'est du bon. Ces jours-ci, vous verrez en librairie (et en avant-première sur Paris Comics Expo) Batman anthologie , dont j'ai traduit la moitié, est une sorte de best-of Batman, avec plein de super histoires (non, d'histoires complètement bath, me souffe-t-on dans l'oreillette) dont pas mal d'inédits VF. Il y a aussi Top 10 N° 3 dont pareil, je n'ai traduit que la moitié (l'autre étant une reprise de la traduction de Laurent Q. sur la mini série Smax). Et deux autre reprises : Dc deluxe joker et Flashpoint, tome 1 . Sans oublier les revues Batman Saga, Batman Saga Hors Série et Justice League Saga. Chez Delcourt : Star Wars, Tome 1 : Dans l'ombre de Yavin se situe chronologiquement juste après

Si tous les jokers du monde voulaient taper le carton...

Tiens, j'ai un joli truc dans la traduction sur laquelle je travaille en ce moment. Le genre de problème qui me fait des nœuds au cerveau alors qu'à première vue, ce n'est même pas un problème. Le contexte : le duel final entre Batman et Talia, fille de Ra's Al Ghul (dans les comics, elle est pas du tout bâtie comme Marion Cotillard, d'ailleurs) (c'est d'autant plus rigolo que Grant Morrison, le scénariste, a sur plusieurs points de détail pris le parti de se rapprocher des films de Nolan*). Talia rabaisse Batman en ramenant son costume et ses méthodes à un jeu, à une espèce de carnaval. Puis vient la phrase : "YOU, WITH YOUR JOKERS, AND RIDDLERS, YOUR EVIL DOCTORS." Je mets tout en majuscules parce que le lettrage dans ces comics est en haut de casse. On n'a donc pas de distinction entre majuscules et minuscules. Et c'est là qu'est tout le truc : les mots "jokers" et "riddlers" sont au pluriel. C'est à dire

Week-end à Champerret

Le week-end prochain, il y aura Paris Comics Expo , Porte de Champerret. J'y serai, non pas en dédicaces, mais je participerai à deux des animations sur le stand de l'éditeur Urban Comics. Samedi de 17h30 à 18h30, je ferai une petite conférence sur l'histoire du label Vertigo. Dimanche à 16h30 je participerai à un débat sur les super-héros*. Ça me fait juste un peu plus de boulot que ce que j'en avais. (à propos du bouquin de mythologie comparée dont je parlais dernièrement, une de mes théories a explosé en vol) (tellement bien explosé que j'en suis rendu à retirer les éclats de schrapnel de mon crâne à la pince à timbres) (c'est un boulot de fou, ce truc) (trop de pistes tuent les pistes) *Oui, j'avais originellement donné le Quizz à cette heure, mais il a lieu en fait à 13 heures le samedi, et donc j'ai finalement dû renoncer à l'animer.

Smells like victory

En cherchant tout à fait autre chose, je suis tombé sur des extraits du storyboard d'Apocalypse Now, par Dean Tavoularis. Je trouve que ça a son petit côté Sienkiewicz. Sauf que bill Sienkiewicz avait tout juste vingt piges à l'époque. En tout cas, ça tape.

Non, je suis toujours là. Ou presque.

Alors, si Kandinsky a peint un portrait de Yog-Sothoth en 1926, comme le prouve l'accablant document ci-dessous : Comment se fait-il qu'il n'apparaisse dans l'œuvre de Lovecraft qu'en 1927 ? (à ce propos, Neonomicon vient de sortir) En dehors de ça, j'ai reçu trois mails et deux coups de fils s'inquiétant de la non mise à jour de la War Zone ces dernières semaines. Ça s'explique par le fait que j'ai rendu des tas de traductions, pas mal de pages pour ce scénar historique à sortir chez Glénat au printemps prochain (un truc qui m'a obligé à pas mal me documenter) et qu'en parallèle, j'avance sur le projet Cosmonautes (on discute de la couverture avec le graphiste des Moutons électriques, et ça promet d'être chouette) et sur un autre projet de bouquin très spéculatif qui implique de me plonger dans pas mal de docs aussi (et sur des sujets qui, quand on tire un fil, ramènent des tas de trucs dans tous les sens, c'est d

Toute la vérité sur Batman !

En fait, dans les années 60, Batman était porteur de valises pour les Vietcongs : Et c'est pour ça que, prenant exemple sur les US Marines, le Joker s'est mis au napalm, parce que c'est un bon américain, lui. D'ailleurs il aime les armes à feu, alors que Batman, non. Si c'est pas une preuve, ça…

Interrogations métaphysiques

"Pourquoi est-ce que quand je ramasse un numéro du Parisien dans le RER, c'est marqué Aujourd'hui, alors que c'est le numéro d'avant-hier ? Est-ce que je peux les attaquer pour publicité mensongère ?" (un lecteur du Parisien, dans le RER) "Si les footballeurs se mettent en grève, n'a-t-on pas tout intérêt à jouer le pourrissement du mouvement pour qu'on ait encore moins de football, encore plus longtemps ?" (un type qui veut bien pardonner au mec qui lit le Parisien tous les matins, mais pas au mec qui lit l'Equipe, parce que faut pas déconner, quand même) "L'incompétence organisée des mutuelles étudiante est-elle un moyen de faire de la trésorerie pour financer des viviers de futurs politiques, ou juste un reflet de la connerie crasse  intelligence de nature différente* de ceux qui y travaillent sont payés pour faire acte de présence mais ne respectent même pas les horaires de leur bureau ?" (un type qui se demande

Tirelipimpon sur le chihuahua

Un peu le nez dans le guidon ces jours-ci, alors je n'ai suivi que de très loin l'actualité. J'ai pourtant saisi que Nadine Morano avait porté plainte contre Guy Bedos qui l'avait traité de "conne" et de "salope". Et là, je me vois forcé de me livrer à une petite mise au point. C'est mal, ce que vous avez fait, Monsieur Bedos. Très mal. On peut penser ce qu'on veut de Madame Morano (moi-même, j'en pense pis que pendre), mais là, vous avez commis une grossière* erreur. Et même deux, en fait. D'abord, parce qu'on juge un homme à la valeur de ses ennemis, et là, vous venez de vous dévaluer d'un coup. On croirait le Dinar d'ex-Yougoslavie juste avant la guerre. Ensuite, parce que vous venez de donner à Madame Morano un prétexte à ouvrir sa gueule. Et ça, c'est toujours dommage. On ne l'entendait plus ! Qu'est-ce que c'était reposant. Et là, forcément, vous lui avez tendu la perche et offert une tribune. M

Exercice de diction

à table, on a mis au point un nouvel exercice de diction, à la façon des "chaussettes de l'archiduchesse". "Les cannelloni honnis à la cannelle de Calédonie ont fait caner Léonie."

Un barbu, c'est un barbu. Trois barbus...

Les fabricants de rasoir font la gueule, ils ont perdu 7% de chiffre d'affaires en dix ans. Mais nous pouvons rendre grâce à leur dignité : ils n'ont pas accusé Internet, eux. Faut dire que je n'ai jamais trouvé de liens où télécharger des lames de rasoir. Faut dire aussi que je n'ai pas cherché. Parce que pour moi, les rasoirs, c'est un peu comme les disques de Christophe Maé ou les films de Michael Bay, c'est des trucs dont je n'ai pas besoin chez moi, même à gratuit, et donc qu'il ne me viendrait pas à l'idée d'aller les télécharger. Par ailleurs, il va falloir sérieusement songer à augmenter les amendes pour stationnement gênant, comme le démontre très bien le document accablant que voici :

Nikose dans le poste !

Hop, avant que j'oublie, je rappelle que c'est ce soir à 21h45 que je passe à la télé sur la chaine Game One , dans l'émission le Débat de Marcus . Je sais pas sur quelle canal sa passe chez vous (sur mon biniou, c'est 51 ou 52, je ne sais plus) ni s'il y aura une rediff sur le net (ils mettent des vidéos de l'émission en ligne sur le site, mais je n'ai pas l'impression que ce soit systématique), donc foncez. Enfin, foncez si vous tenez absolument à voir ma carcasse avachie dans le poste, bien sûr. Le thème, ce sont les Marvel Comics, et les autres intervenants sont Xavier Fournier (l'indéboulonnable de Comic Box ), Lex Castanheira (ancien makman, mais actuellement aux manettes dans la branche française de Comixology ), et Daniel Andreyev,  (ancien de France Five, et actuellement journaliste). Ce qui est digne d'être noter, c'est que pour le coup, l'émission est bien foutue, et qu'on échappe globalement aux platitudes de rigueur

Un clafoutis s'est échappé du zoo

Ah, ça faisait bien trois mois qu'on n'avait pas eu un beau scandale sanitaire. Ça nous manquait. Là, on a quatre morts présumés, par la faute d'un méchant médicament qui au lieu de les soigner, les a rendus bien malades. D'où indignation générale, grandes déclarations fracassantes, et larmes à la Une. Et quand on gratte, on s'aperçoit que c'est un anti-coagulant et qu'il a donné des hémorragies aux malades en question. Hop, on la refait : Un anti-coagulant qui a donné des hémorragies. C'est à dire que le médicament a fait précisément ce qu'on lui demandait. Un peu trop bien, certes, mais je crois me souvenir (mes cours sur le sujet sont un peu loin) que la prescription d'anti-coagulants doit s'accompagner d'un suivi hématologique régulier. Et qu'il faut surveiller de très près les interactions nombreuses avec pas mal d'autres médicaments (tout ce qui est anti-inflammatoires vient immédiatement à l'esprit). Parce qu

Chargé à bloc

Il y a des matins, comme ça, où l'on se réveille, on met le café en route, et en le buvant, on commence le boulot de la journée tranquillement, histoire de se roder, de ce mettre en route en douceur. Surtout quand le boulot, c'est la traduction de vieux épisodes de Spawn . Voilà une série sur laquelle je suis quand même un peu au point, depuis le temps. Si j'étais du genre à fêter ce genre de choses, j'aurais pu fêter dernièrement mon deux-centième épisode de Spawn traduit. Il n'y a guère que sur Batman et ses dépendances que j'en ai fait plus. Même en Star Wars , je dois être nettement en dessous, à 170 ou 180 fascicules transposés en langue de Molière. Bref, cela s'annonçait comme une matinée de routine, tranquille, avec moitié du Spawn , et l'autre moitié, mettons, consacrée à boucler le premier épisode de ma rubrique dans la revue Fiction (normalement, ça s'appellera "les mains dans le cambouis, la tête dans les étoiles"). Et p

Un Mars et ça repart, par la barbichette de Lénine !

Message personnel à tous les érudits soviétophiles qui trainent parfois leurs guêtres dans les parages (je sais qu'il y en a quelques uns). J'ai déniché cette affiche : C'est du Nikolai Prusakov (célèbre affichiste Russe de la période soviétique, on lui doit notamment quelques pièces propagandistes de référence, mais aussi des affiches de film pour des trucs genre le Cuirassé Potemkine) et ça date de 1926. Sauf que je n'ai trouvé aucune trace de ce film semblant relater un voyage vers Mars, ni en Russie, ni ailleurs (et ça n'a pas l'air de correspondre au film danois de 1918 sur le même sujet, ni le film hybride DA/Prise de vues réelles de et avec Max Fleischer, avec Koko le Clown). Est-ce que quelqu'un en sait davantage sur ce voyage vers la planète rouge ? (et pour répondre à votre question, oui, c'est dans le cadre de mon travail sur Cosmonautes : les conquérants de l'espace , un fabuleux opuscule à sortir en septembre prochain chez

Course de fond

Un peu dur, le boulot, en ce moment : Je boucle la traduction de Knightfall tome 5 (340 et quelques pages), j'enchaine sur celle d'une intégrale Spawn (260 pages) et globalement, en termes de traductions, je ne chômerai pas ensuite. Mais dans le même temps, j'ai un script à boucler pour un album à sortir l'an prochain chez Glénat, script très complexe à réaliser pour des raisons de format et de documentation (c'est une biographie illustrée, et l'exercice est toujours délicat). Et je suis déjà en retard là-dessus. En retard, je ne le suis pas encore sur Cosmonautes, les conquérants de l'espace mon prochain bouquin à sortir dans la Bibliothèque des Miroirs, chez les Moutons électriques. Là aussi, la quantité de doc à compulser est hallucinante (d'autant qu'il s'agit aussi de voir, de revoir et d'analyser des films, de relire des bouquins, des BDs et des Mangas, de retrouver des paroles de chansons, etc.). Ça sort normalement en septemb

Advertising is boring. Burning it is fun.

Les dernières fois où j'ai pris le métro, je suis tombé sur une campagne d'affichage qui expliquait que "Shoes are boring, sneakers are fun" (et des déclinaisons, mais celle-ci est la plus répandue. en tout cas, à chaque fois, l'idée est d'expliquer que les shoes, c'est naze, et les sneakers, c'est le seul truc cool qui existe). Je méprise généralement cordialement (mais profondément) la caste des publicitaires, qui font plus pour l'abêtissement des masses que les vins en cubitainer, la Française des Jeux et Jean-Marc Morandini réunis. Voire que deux barils de Cyril Hanouna. En général, je ne fais même plus attention à la pub. Mais là, faut dire que des panneaux pour les grolles, y en a partout. Et que bon, celui-ci est agaçant à plusieurs titres. Déjà, le fait de dire "nos chaussures ne sont pas des chaussures", c'est direct se classer dans la pire catégorie d'hypocrites. C'est se ranger aux côtés de ces sectes qu

Ïa ! Ïa !

Le terrible séisme qui a frappé le Pakistan a eu une conséquence étonnante : au large du port de Gwadar, c'est une île qui a émergé, de plusieurs centaines de mètres de long et de vingt mètres de hauteur. On imagine bien les algues luisantes, les pierres fleurant bon la vase des profondeurs, les flaques où clapotent encore des créatures étranges arrachées aux grands fonds. Des gens sont allés y voir. Et moi je leur dirais bien "n'y allez pas, malheureux ! fous !" Mais en fait, je n'ai qu'une chose à dire. Et c'est : "Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn".

Des nazes à la Nasa ?

Le secteur spatial entame depuis quelques années sa privatisation. En plus des énormes agences étatiques, des entreprises privées (mais pas encore d'USS entreprise) se lancent dans la construction et le déploiement de vaisseaux spatiaux, avec en ligne de mire, des vols habités, voire des vols touristiques. Hoc cygno non vince, pour l'instant Fatalement, vu les modes managériales actuelles, il n'a pas fallu attendre longtemps pour qu'apparaisse la sous-traitance dans ce secteur. Et c'est ainsi que la Nasa a demandé à une entreprise privée, Orbital Science, d'assurer un vol de ravitaillement vers la station spatiale internationale avec une capsule automatisée. L'arrimage de Cygnus à l'ISS devait avoir lieu aujourd'hui. En cause, je cite : "l'incompatibilité entre les formats de données des systèmes de navigation respectifs de l'ISS et de Cygnus". Et là, je me dis... Le cahier des charges n'a pas été transmis ? La compati

In ze niouzes toudé

Tiens, en lisant le journal, j'ai vu qu'il y avait eu une condamnation hier pour un appel au boycott. Ce qui m'a conduit à m'interroger : comment caractériser un appel au boycott, quand le consommateur a le droit d'acheter ou de ne pas acheter ce qu'il veut (si le consommateur se retrouve obligé d'acheter ce qu'il ne veut pas, ça s'appelle la vente forcée et ça tombe aussi sous le coup de la loi). Et de fait, comme souvent dans ces cas-là où deux principes se heurtent de front, l'affaire est compliquée. De fait, visiblement, l'appel au boycott ne relève pas, ou pas que de la liberté d'expression. Dans le cas de la condamnation d'hier, l'appel était ciblé sur un pays, et les gens qui appelaient au boycott ont envahi une grande surface pour coller sur les produits des étiquettes appelant à les boycotter (ou le coup des étiquettes, c'est une autre affaire, j'ai lu distraitement la dépêche en diagonale, ce n'est que le

L'occasion fait le luron

Il arrive que, quand je traduis un truc encré par John Tartaglione et qu'il est crédité "John Tartag" (sans doute parce que le lettreur avait une crise de flemme ce jour-là), j'ai une envie irrépressible, au lieu de mettre "John Tartag : encrage", d'écrire "John Tartag : Heulalarécré". C'est une pulsion viscérale contre laquelle je lutte à chaque fois (bon, pas souvent, parce que Tartaglione, c'est un encreur des années 70-80, donc je ne traduis son boulot que quand on me confie des rééditions de vieilleries) et c'est dans ces moments-là que je me dis qu'on est bien peu de choses, et aussi que je ne suis plus assez suicidaire pour me livrer à ce genre de petits jeux traductifs (en fait, si, mais de façon plus discrète*). J'ai peur que mes éditeurs me fassent les gros yeux. Il était arrivé, comme ça, dans un épisode de Star Wars où les héros cherchaient Chewbacca, que je glisse un "il était où, hein, le Wookie ?&qu

Voyages, voyages

On s'en doutait depuis quelques temps, mais les nouvelles analyses des mesures transmises par la sonde Voyager 1 sont formelles : ce bidule bardé d'antennes lancé il y a des décennies a quitté le système solaire et s'aventure dans l'espace interstellaire, là où la main de l'homme n'avait jamais mis le pied, tel l'USS. Enterprise moyen. Et puisqu'on en parle, si vous vous rappelez bien, dans le vieux film Star Trek (le célèbre "not in motion picture"), c'est une sonde Voyager qui revient des profondeurs intersidérales pour nous péter la gueule. On se rappelle aussi que l'appareil embarque avec lui un message de l'humanité à nos frères d'outre-espace, aussi tentaculaires et globuleux soient-ils parfois. Pour mémoire, je vous remontre à quoi ça ressemblait : Ce disque d'or est intéressant à plus d'un titre. Déjà, j'espère que les extraterrestres sont mieux équipés que nous. Parce que de nos jours, ce genre de

Et bateau, il vécut ce que vivent les bateaux...

Tiens, en cherchant tout à fait autre chose, je suis tombé là-dessus : http://www.boreally.org/industrie-abandon/casse-peniche-conflans-sainte-honorine/ Le site d'un photographe fan de vieux trucs rouillés, et qui est allé photographier une vieille casse qui se trouve à quelques encablures de chez moi. J'avais moi-même voulu y faire un tour en mon temps (notamment quand il y avait le sous-marin), mais le côté acariâtre du proprio m'avait dissuadé d'approcher pour prendre des photos. Et puis le truc a été abandonné, puis vidé. Et maintenant il n'y a plus grand-chose à voir. J'en profite pour vous balancer quelques une des photos du gars, mais allez voir son site, y a plein de trucs super dans le genre.

un peu de rigueur !

Dans mon rêve de cette nuit, j'allais faire un tour au sauna. C'était un endroit assez moderne, avec piscine, bains à bulles, centre de remise en forme, bains de vapeur et buvette. C'était propre, familial, sympa. Seule particularité notable, le service était assuré par des zombies. D'authentique morts-vivants plus ou moins esquintés. Très courtois et professionnels, hein, tendant la serviette ou la savonnette sans qu'on leur demande et tout. Mais zombies néanmoins. L'un d'entre eux avait mis mes affaires au casier et rapporté une clé. Après une douche et un bain de vapeur, j'étais revenu chercher un truc resté dans ma poche (je ne me souviens plus de ce que c'était, juste que c'était légèrement absurde à avoir avec soi au bain de vapeur, genre bouquin, ordinateur, cornet de glace, sandwich thon mayonnaise ou que sais-je encore). Manque de chance, le préposé zombie n'était pas présent (moi qui croyait que ces gens-là n'avaient pas besoi

Hoc signo vinces

Il peut arriver parfois que, sous l'influence par exemple de lectures édifiantes, je puisse être tenté de raccrocher les éperons de mon agnosticisme viscéral à la patère d'un regard plus théiste sur les choses, que je puisse avoir des envies de grâce divine, de retour à la croyance et à la foi, une sorte de besoin impérieux d'élévation vers le sacré comme d'autres ont des pulsions les conduisant à se flinguer un pot de Nutella à la cuiller à soupe. Là, par exemple, ayant finit sur un banc public délicieusement ombragé la lecture (la relecture, d'ailleurs) de  L'Anneau du pêcheur * , très beau roman de Jean Raspail j'étais, en repartant, frappé d'une sorte de pulsion franciscaine d'amour du très haut et du prochain, et j'avançais sur un nuage et dans la rue vers un rendez-vous de boulot. (J'avais un peu d'avance du fait des horaires d'été du RER, c'est pour ça que j'avais profité d'un instant pour aller me poser sur un ba

C'est un dur labeur que celui du traducteur

Après quelques jours de repos plus que mérité, j'ai remis l'ouvrage sur le métier. Au menu, de la vieillerie, et par coïncidence, deux vieilleries que j'avais lues en mon jeune temps, quand j'étais plus petit, avec plus de cheveux et moins de poil. Et donc, deux histoires qu'on me demande de retraduire à présent. La première, c'est Mickey et l'Atombrella , un classique avec Iga Biva et un chapeau aussi ridicule qu'antinucléaire, dont je garde un excellent souvenir d'une lecture par épisodes, un été lointain sur les bords de la Loire, dans le Journal de Mickey. Le méchant qui tente de s'emparer du chapeau est le Rhyming Man, un espion qui parle en rimes*. En VF d'époque, il s'appelait Alex Handrin. Dès lors, ma conscience professionnelle me confronte à un délicat problème : si j'ai l'habitude de traduire des personnages rimeurs (je me suis frotté par exemple à plusieurs reprises à la versification d'Etrigan le Démon), je me d

In ze méleboxe

Tiens, je viens de recevoir le numéro 17 de la revue Fiction , deuxième représentant de la nouvelle formule, plus compact (et légèrement plus austère dans sa maquette). Bel objet (j'apprécie particulièrement la texture de la couverture, on sent qu'on s'amuse beaucoup avec ce genre de choses, chez les Moutons, voir la très dérangeante sensation que couverture de la réimpression de Zombies , qui colle parfaitement au thème, pour le coup. Pour la petite histoire, la revue comprend un petit texte signé de ma pomme expliquant ma perception et mon interprétation de la SF, et de sa pertinence en tant que genre. C'est pas forcément très original, mais pour un numéro fêtant les 60 ans de la revue, c'était le genre de truc qui faisait sens (et c'est là que je m'aperçois avec horreur que ma précédente participation à Fiction remonte à 2005, ce qui ne rajeunit personne). C'est le numéro d'automne, alors je ne sais pas exactement quand il sera mis en vente. S

Power of the Potemkine !

Le fiston matait la cérémonie d'ouverture, ou de clôture, ou de milieu, ou de je ne sais quoi d'un quelconque raout athlétistique qui avait lieu en Russie ces temps-ci. Et comme souvent dans ces cas-là, les organisateurs essayaient de convoquer de grands classiques de la culture locale. D'où extraits du Cuirassé Potemkine, le célébrissime film d'Eisenstein (si vous ne l'avez jamais vu, c'est libre de droits et dispo sur Youtube et Internet Archive) sur une musique de Prokofiev. Rien de bien surprenant. Et il y avait aussi des chorégraphies. Et là, j'ignore si les organisateurs de ce genre de cérémonies ont le sens de l'ironie, surtout en Russie. Je vais donc supposer que l'ironie profonde de ce que j'ai vu était parfaitement involontaire. Parce que nos braves danseurs ont pénétré sur le stade en portant sur leurs épaules un énorme cuirassé Potemkine gonflable. Un Potemkine bidon. Un Potemkine Potemkine, un Potemkine au carré, en quelque sorte.

Alimentaire, mon cher Watson

Parfois, pour raconter une histoire à la petite, le soir, quand on n'est pas inspiré, on tape dans les vieux cartons de bouquins et on y ramasse un vieux recueil d'historiettes estampillées Disney datant de pfou... Genre du temps où c'était nous, le petit. Et on pioche une histoire au pif, genre Mickey et Dingo cow-boys, et on commence à la lire en faisant des bruitages, des effets de voix et tout ce qui rend le truc rigolo. Et puis pouf, le traducteur se réveille et cale sur un machin idiot. Il finit certes de lire le récit de quelques pages, mais sur un ton un peu plus monocorde, tant la lecture est renvoyée en tache de fond pendant que le reste du cerveau est monopolisé par l'analyse du phénomène. Car dans l'histoire, Mickey et Dingo ont mis la main sur une cargaison de "blé turc". Et ils se débarrassent de bandits en jetant au feu un sac de la céréale en question, parce que du coup ça crépite au point de faire un bruit de fusillade. Le bouquin en

La pluie et le beau temps

Hier soir, au repas, a eu lieu cet épisode navrant : Il faisait beau quand je suis allé me mette à table. "Oh, je crois que j'ai vu un éclair", dit l'un des convives alors qu'on attaquait l'entrée. Je regarde par la fenêtre, et subitement, plaf, rideau de flotte, genre averse tropicale à grosses gouttes. Puis le broulouboum du tonnerre. Puis encore un peu la flotte. Puis la flotte s'arrête. Puis grand soleil. Durée totale de la séquence, entre 35 et 40 secondes. Et moi, je dis, le temps qu'il fait, le climat, ça devient n'importe quoi.

Dans notre grande série "c'est un complot"

Le vrai visage du Sphinx à l'origine, celui dont vos professeurs ne vous ont jamais parlé :

Images

En voyant cette photo du quartier de Shibuya, à Tokyo, je me dis qu'il faudrait pas grand-chose pour en faire un chouette décor post-apocalyptique. Ça fait rêver, quand même. Et quand on voit le réel des Japonais, on comprend qu'ils aient l'imaginaire qu'ils ont... Et en discutant avec un copain, je me suis aperçu que j'avais posté ceci ailleurs, mais pas ici. C'est une variation sur "et si les Daft Punk faisaient la musique du prochain Thor ?" Voilà voilà voilà.... Je suis déjà loin.

E-book-book-bouh !

J'ai déjà dû en parler, je suis un habitué d' archive.org , un site d'archivage, comme son nom l'indique, dans lequel on peut trouver de pures pépites. Il recense toutes sortes de matériaux libres de droits, vieux films (et moins vieux), archives sonores, bandes d'actualités, vieux dessins animés (dont pas mal de trucs des frères Fleischer : du Superman, du Popeye, du Betty Boop) et le tout de façon parfaitement légale. Ça m'a permis par exemple de compléter ma culture en ce qui concerne Harold Lloyd ou Buster Keaton, mais aussi de découvrir Fatty Arbuckle et d'autres choses du genre. C'est un pur bonheur d'aller piocher là-dedans. Et il y a aussi du texte. On est à l'époque de la numérisation du patrimoine, et c'est très bien, pas mal de vieilles choses deviennent accessibles. Quand on fait des recherches pour des scénars ou des bouquins, c'est incroyablement précieux. Archive.org contient plein de trucs qu'on ne trouve pas sur le

Messieurs, je vous offre Delta City !

Je viens d'apprendre par voie de presse que la ville de Detroit s'était déclarée en faillite. Detroit, c'est la ville qui a donné au monde Tom Selleck*, Alice Cooper** et la Motown***. Detroit, maintenant, c'est ça, un Tchernobyl sans les radiations : Et là, forcément, on repense à ce film prophétique racontant la privatisation subséquente de la ville : Robocop . Et donc, on se prend à craindre que l'avenir de la ville, ce soit ça : Et surtout ça : un monde dans lequel TF1 et Morandini auraient gagné la guerre : Je crois qu'on n'a plus le choix qu'entre deux options : une souscription mondiale pour sauver Detroit. Il suffirait que chaque habitant de la planète (clodos, afghans et bébés compris) donne trois dollars pour régler le problème. Ou alors une bonne bombe atomique bien placée. C'est sans doute plus sûr. De fort mégatonnage, bien sûr. En plus, avec un peu de chance, on aura Eminem en prime, comme ça.