Accéder au contenu principal

Zéros sociaux

Ça fait déjà quelques temps que je reçois au moins une fois par semaine un mail m'avertissant que telle ou telle personne de mon entourage veut m'inviter sur un service internet que, par commodité et pour ne pas le nommer, j'appellerai Fesse-de-Bouc. Bien entendu, pour ne serait-ce que voir le profil de la personne invitante, il faut se connecter au site, et pour ça, créer un compte. Donc impossible de savoir à quoi on s'inscrit exactement sans s'inscrire. C'est quand même redoutablement vicieux, comme système.

Alors d'accord, vous allez me dire que, gagna, Fesse-de-Bouc, c'est gratuit, blabla, que ça n'engage à rien, tralala, etc...) Mais avant de mettre mon nom et mes coordonnées dans un truc (et rappelons que, de nos jours, un nom et des coordonnées, ça vaut de l'argent, c'est pour ça que tous les formulaires d'inscription sur internet sont censés être munis d'une case interdisant de monnayer les informations de ce type), j'aime savoir à quoi ça ressemble. Avec Fesse-de-Bouc, impossible. Chacune des demandes de ce type, depuis des mois et des mois, se voyait gratifiée d'un clic sur le bouton "indésirable" de mon logiciel de messagerie.

Le fait est, je ne comprends pas vraiment tous ces trucs, ces "réseaux sociaux". Je dois déjà être trop vieux. Mais ceux que j'avais eu l'occasion de regarder m'avaient parus moches et mal foutus. Et ceux que j'avais testés, j'ai paumé les identifiants en changeant d'ordi, et franchement, ça ne m'a pas empêché de dormir. Quelqu'un que je connais m'avait confié "Fesse-de-Bouc, faut avoir essayé pour comprendre tout l'intérêt du truc". Ouais. Admettons. J'ai pas le temps.

Et puis c'est dangereux, ces machins. J'étais en bisbille professionnelle avec un type, j'ai voulu savoir à qui j'avais affaire, j'ai déniché sa page sur un service qu'on appellera Lyne-qu'est-Dingue, par commodité, et j'avais découvert que le type qui me cassait les pieds sur une traduction écrivait "Writer" avec 2 "T". Pour le coup, après, je savais à quoi m'en tenir à son sujet. Alors qu'en général, bonne pâte comme je suis, j'ai tendance à longuement accorder le bénéfice du doute même aux plus abrutis de mes congénères et à éviter de leur voler dans les plumes. Là, je n'ai plus eu aucun scrupule à être méthodiquement désagréable. Ce que j'ai d'ailleurs trouvé très reposant. Mais c'est un autre problème.

Mais bon, ces machins, je sais que c'est pas pour moi. Alors je me contente généralement de hausser les épaules quand on m'en parle. Et ça aurait pu en rester là.

Et puis, ce soir, j'ai reçu un mail m'indiquant qu'un ami avait "un secret à partager". Et qui invitait à cliquer sur une nouvelle fonctionnalité Fesse-de-Bouc. Et, bien entendu, pour savoir quel est le secret (et même quel est l'ami qui le partage), il faut s'inscrire.

Je croyais que Fesse-de-Bouc était une entreprise prospère, un modèle de succès dans la net-économie. Je vois que la boite en est réduite à agiter des "secrets" pour essayer de racoler de nouveaux inscrits. La réaction fut comme d'hab un clic sur le bouton "indésirable".

En plus, mes amis, les vrais, savent le peu de cas que je fais de Fesse-de-Bouc. Ça me rappelle cet échange que j'avais eu avec un démarcheur téléphonique d'un opérateur qu'on appellera Bouillie-Gaie Télécom, et qui comprenant enfin à quel point je me servais peu des téléphones portables, m'avait lancé "mais, mais... Vous n'avez pas d'amis ?". Ce à quoi je lui avais répondu "si, mais ils utilisent des moyens de communication civilisés."

Commentaires

Unknown a dit…
Héhé, ça m'étonne même pas, tiens. Bon en même temps, t'as complètement raison, ça n'apporte pas grand chose.
Mais comme n'importe quel blog.

Celui que t'utilises, c'est une sorte de Facebook, déjà. Un endroit pour faire ta promo, échanger des trucs avec les gens. La différence, c'est qu'il n'y pas besoin de s'inscrire sur Blogger pour lire ton blog.
Le principal intérêt de Facebook, c'est pas Facebook justement, mais son succès. Le fait qu'il y ait beaucoup de monde permet de toucher beaucoup de gens. Sans ça, évidemment, y a plus grand chose à y foutre, pour preuve MySpace qui aussi populaire qu'il était, n'est plus désormais qu'un vieux machin ringard et désert.

Beaucoup d'artistes s'en servent et ça leur réussit bien: Gloris, Templesmith, Simonson, Convard et d'autres. Louis vient de s'y mettre. Parles-en à Edmond, il t'en parlera mieux que moi.

D'ailleurs, tu peux te faire un compte "pro". Une page fan, comme ils disent.

Bref. J'suis pas à fond dedans, et si je ne sabotais pas autant de feuilles avec mes crayons, je pense que je n'y serais pas. Mais avoir des retours et "se faire un réseau", ça fait parti du jeu si on veut se faire voir.

De toutes façons, tu peux pas savoir tant que tu n'as pas essayé, haha.
Mathieu Doublet a dit…
Bah, si tu veux vraiment voir de quoi ça a l'air, pourquoi tu n'utilises pas une identité factice ? Alors oui, ça demande un peu d'efforts (créer aussi une boîte aux lettres bidon) mais je suis sûr que Fesse de bouc va ouvrir tes horizons de scénaristes.

Et on écrit "ces machins". :) (4ème paragraphe)
Edmond Tourriol a dit…
Ouais, t'as pas d'amis, quoi.
Alex Nikolavitch a dit…
Alors, c'est bien, je vois que ma diatribe fait sortir du bois les membre de la sec... les utilisateurs de ce service évoquant un arrière-train caprin.

la différence, Ben l'a souligné, c'est qu'il n'y a pas besoin de s'inscrire pour lire un blog. Et ça, c'est un principe auquel je tiens. toute obligation d'inscription génère de fait une machine à exclure.

la liste de gens qui utilisent le service, ça aussi c'est intéressant : Louis, par exemple, y est allé sous la pression collective. Et maintenant, on dit "même Louis y est". raison de plus pour ne pas que je cède à la pression : il est très compliqué de se désinscrire, ai-je cru comprendre, et donc je ne veux pas qu'on aille dire "même Niko y est" dans le cas où je m'inscrive, je poste trois truc et je laisse tomber en disant "fuck it".

L'ami Doublet propose un truc intéressant. Mais l'identité factice est d'ores et déjà une violation des termes de service. Et beaucoup d'efforts pour un truc vers lequel je n'irai qu'à reculon.

Quand à Ed, ma réponse, tu t'en doutes, depuis le temps qu'on se connait, tient en trois mots : je te merde.
Unknown a dit…
Là pour le coup, j'ai envie de te répondre fhtagn. Mais j'sais pas trop ce que ça veut dire.
Alex Nikolavitch a dit…
HAHAHAHAHAHA !

That's the spirit, man !
fabien a dit…
J'ai un fesse-bouc (sans particule, il a perdu toute lettre de noblesse) pour mon groupe. Et la page est visible par tous sans être obligé de s'inscrire. A titre particulier je suis contre j'ai pas besoin d'étaler ma vie. A titre "pro", comme le dit Ben, ça peut servir. C'est une pub facile. C'est un blog amélioré, sauf que le design de la chose est moche et qu'on ne peut pas le changer. Bref il suffit d'une adresse e-mail "fictive" pour se créer une page.
Odrade a dit…
Un blog amélioré ???
Juste parce qu'il y a beaucoup de monde ? (sinon je ne vois pas) (mais bon, je ne me suis jamais inscrite non plus ;o)
(quoi "mauvaise-foi-woman" ???)

Je préfère MON blog à moye que de "faire partie du troupeau. ¦o)


O.
Anonyme a dit…
Moi je trouve que t'écris comme un Dieu grand fou, d'ailleurs, t'es mon Dieu, d'ailleurs, TU ES DIEU!;)

Tout ça pour te faire un poutou en passant sur ta fesse de bouc;)
Alex Nikolavitch a dit…
justement, mon loulou, parle-nous de tes expériences Fèces-bouches !
fabien a dit…
Ah ben tiens ! Je viens de me rendre compte d'un truc, comme le dit Alex, on ne peut pas voir une page fesse-bouc quand on n'est pas inscrit. Effectivement c'est un coup marketing pour "obliger" les gens à s'inscrire. Donc contrairement à un blog ou un myspace (pour les groupes) ce n'est pas visible par le peuple… Mouais bof quoi.

Mais sinon ce qui m'éclate le plus c'est que la plupart des gens inscrits sur FB donnent leurs coordonnées sans sourciller, ils se fichent tous seuls comme des grands.
Alex Nikolavitch a dit…
oui, le système de l'auto-bigbrotherisation me fait énormément rire aussi.
fabien a dit…
Et ce sont les mêmes qui vont gueuler pour leurs libertés individuelles…

Posts les plus consultés de ce blog

Le Messie de Dune saga l'autre

Hop, suite de l'article de l'autre jour sur Dune. Là encore, j'ai un petit peu remanié l'article original publié il y a trois ans. Je ne sais pas si vous avez vu l'argumentaire des "interquelles" (oui, c'est le terme qu'ils emploient) de Kevin J. En Personne, l'Attila de la littérature science-fictive. Il y a un proverbe qui parle de nains juchés sur les épaules de géants, mais l'expression implique que les nains voient plus loin, du coup, que les géants sur lesquels ils se juchent. Alors que Kevin J., non. Il monte sur les épaules d'un géant, mais ce n'est pas pour regarder plus loin, c'est pour regarder par terre. C'est triste, je trouve. Donc, voyons l'argumentaire de Paul le Prophète, l'histoire secrète entre Dune et le Messie de Dune. Et l'argumentaire pose cette question taraudante : dans Dune, Paul est un jeune et gentil idéaliste qui combat des méchants affreux. Dans Le Messie de Dune, il est d

Le dessus des cartes

 Un exercice que je pratique à l'occasion, en cours de scénario, c'est la production aléatoire. Il s'agit d'un outil visant à développer l'imagination des élèves, à exorciser le spectre de la page blanche, en somme à leur montrer que pour trouver un sujet d'histoire, il faut faire feu de tout bois. Ceux qui me suivent depuis longtemps savent que Les canaux du Mitan est né d'un rêve, qu'il m'a fallu quelques années pour exploiter. Trois Coracles , c'est venu d'une lecture chaotique conduisant au télescopage de deux paragraphes sans lien. Tout peut servir à se lancer. Outre les Storycubes dont on a déjà causé dans le coin, il m'arrive d'employer un jeu de tarot de Marseille. Si les Storycubes sont parfaits pour trouver une amorce de récit, le tarot permet de produite quelque chose de plus ambitieux : toute l'architecture d'une histoire, du début à la fin. Le tirage que j'emploie est un système à sept cartes. On prend dans

Fais-le, ou ne le fais pas, mais il n'y a pas d'essai

 Retravailler un essai vieux de dix ans, c'est un exercice pas simple. Ça m'était déjà arrivé pour la réédition de Mythe & super-héros , et là c'est reparti pour un tour, sur un autre bouquin. Alors, ça fait toujours plaisir d'être réédité, mais ça implique aussi d'éplucher sa propre prose et avec le recul, ben... Bon, c'est l'occasion de juger des progrès qu'on a fait dans certains domaines. Bref, j'ai fait une repasse de réécriture de pas mal de passages. Ça, c'est pas si compliqué, c'est grosso modo ce que je fais une fois que j'ai bouclé un premier jet. J'ai aussi viré des trucs qui ne me semblaient plus aussi pertinents qu'à l'époque. Après, le sujet a pas mal évolué en dix ans. Solution simple : rajouter un chapitre correspondant à la période. En plus, elle se prête à pas mal d'analyses nouvelles. C'est toujours intéressant. La moitié du chapitre a été simple à écrire, l'autre a pris plus de temps parce q

Hail to the Tao Te King, baby !

Dernièrement, dans l'article sur les Super Saiyan Irlandais , j'avais évoqué au passage, parmi les sources mythiques de Dragon Ball , le Voyage en Occident (ou Pérégrination vers l'Ouest ) (ou Pèlerinage au Couchant ) (ou Légende du Roi des Singes ) (faudrait qu'ils se mettent d'accord sur la traduction du titre de ce truc. C'est comme si le même personnage, chez nous, s'appelait Glouton, Serval ou Wolverine suivant les tra…) (…) (…Wait…). Ce titre, énigmatique (sauf quand il est remplacé par le plus banal «  Légende du Roi des Singes  »), est peut-être une référence à Lao Tseu. (vous savez, celui de Tintin et le Lotus Bleu , « alors je vais vous couper la tête », tout ça).    C'est à perdre la tête, quand on y pense. Car Lao Tseu, après une vie de méditation face à la folie du monde et des hommes, enfourcha un jour un buffle qui ne lui avait rien demandé et s'en fut vers l'Ouest, et on ne l'a plus jamais revu. En chemin,

Le silence des anneaux

 C'était un genre de malédiction : chaque fois que j'ai essayé de me mettre aux Anneaux de Pouvoir, j'ai eu une panne d'internet dans la foulée. Et comme je peux pas tout suivre non plus, et que sans m'avoir totalement déplu, les premiers épisodes ne m'avaient pas emporté, j'étais passé à autre chose. Finalement, j'ai complété la première saison. Je vous ai dit que j'étais toujours super en avance sur les série télé ? Genre j'ai fini The Expanse l'an passé seulement. Et donc, qu'est-ce que j'en pense ? On est un peu sur le même registre que Fondation . Des tas de concepts sont repris, d'autre sont pas forcément compris, et on triture la chronologie.   C'est compliqué par le fait que les droits ne couvrent que le Seigneur des Anneaux et ses appendices, une source forcément incomplète dès qu'on se penche sur les origines de ce monde. Le reste est zone interdite et les auteurs ont dû picorer dans des références parfois obsc

Nettoyage de printemps

 Il y a plein de moyens de buter sur un obstacle lorsqu'on écrit. Parfois, on ne sait pas comment continuer, on a l'impression de s'être foutu dans une impasse. C'est à cause de problèmes du genre qu'il m'arrive d'écrire dans le désordre : si je cale à un endroit, je reprends le récit plus tard, sur un événement dont je sais qu'il doit arriver, ce qui me permet de solidifier la suite, puis de revenir en arrière et de corriger les passages problématiques jusqu'à créer le pont manquant.  D'autres tiennent à des mauvais choix antérieurs. Là, il faut aussi repartir en arrière, virer ce qui cloche, replâtrer puis repartir de l'avant. Souvent, ça ne tient qu'à quelques paragraphes. Il s'agit de supprimer l'élément litigieux et de trouver par quoi le remplacer qui ne représente pas une contrainte pour le reste du récit. Pas praticable tout le temps, ceci dit : j'en parlais dernièrement, mais dès lors qu'on est dans le cadre d'

Sortie de piste

 Deux sorties culturelles cette semaine. C'est vrai, quoi, je ne peux pas rester confiner non stop dans mon bunker à pisser du texte. La première, ça a été l'expo sur les chamanes au musée du Quai Branly, tout à fait passionnante, avec un camarade belge. Je recommande vivement. Les motifs inspiré des expériences psychédéliques Les boissons locales à base de lianes du cru Les tableaux chamaniques Truc intéressant, ça s'achève par une expérience en réalité virtuelle proposée par Jan Kounen, qui visiblement n'est jamais redescendu depuis son film sur Blueberry. C'est conçu comme un trip et c'en est un L'autre sortie, avec une bonne partie de la tribu Lavitch, c'était le Dune part 2 de Denis Villeneuve. Y a un lien entre les deux sorties, via les visions chamaniques, ce qu'on peut rapprocher de l'épice et de ce que cela fait à la psyché de Paul Muad'dib. Par ailleurs, ça confirme ce que je pensais suite à la part 1, Villeneuve fait des choix d&#

Archie

 Retour à des rêves architecturaux, ces derniers temps. Universités monstrueuses au modernisme écrasant (une réminiscence, peut-être, de ma visite de celle de Bielefeld, il y a très longtemps et qui a l'air d'avoir pas mal changé depuis, si j'en crois les photos que j'ai été consulter pour vérifier si ça correspondait, peut-être était-ce le temps gris de ce jour-là mais cela m'avait semblé bien plus étouffants que ça ne l'est), centres commerciaux tentaculaires, aux escalators démesurés, arrière-lieux labyrinthiques, que ce soient caves, couloirs de service, galeries parcourues de tuyauteries et de câblages qu'on diraient conçues par un Ron Cobb sous amphétamines. J'erre là-dedans, en cherchant Dieu seul sait quoi. Ça m'a l'air important sur le moment, mais cet objectif de quête se dissipe avant même mon réveil. J'y croise des gens que je connais en vrai, d'autres que je ne connais qu'en rêve et qui me semblent des synthèses chimériqu

Nettoyage de printemps (bis)

 Une étagère de mon bureau était en train de s'effondrer sous le poids des bouquins. C'est un peu le destin de toutes les étagères à bouquin en agglo, surtout lorsque comme moi on pratique le double rayonnage et la pile branlante.     J'ai profité de deux facteurs, du coup : 1- Ma connexion internet était à nouveau en rade et je ne pouvais plus bosser. 2- Mon fiston avait besoin que je lui file un coup de main dans son appart et que je l'aide à acheter un peu de matériel à cet effet, dans une grande surface spécialisée au nom absurde puisqu'il associe la fonction d'Arthur au nom de son enchanteur, créant une fusion à la Dragon Ball dont Chrétien de Troyes n'aurait osé rêver. Bref, j'ai passé les deux jours suivant à virer des étagères déglinguées, à les remplacer par des trucs de meilleure qualité et d'un peu plus grande capacité (oui, c'était pensé) pour m'apercevoir de deux trucs : 1- Le modèle que j'ai acheté a changé de quelques centi

Le super-saiyan irlandais

Il y a déjà eu, je crois, des commentateurs pour rapprocher le début de la saga Dragonball d'un célèbre roman chinois, le Voyage en Occident (ou Pérégrination vers l'Ouest ) source principale de la légende du roi des singes (ou du singe de pierre) (faudrait que les traducteurs du chinois se mettent d'accord, un de ces quatre). D'ailleurs, le héros des premiers Dragonball , Son Goku, tire son nom du singe présent dans le roman (en Jap, bien sûr, sinon c'est Sun Wu Kong) (et là, y aurait un parallèle à faire avec le « Roi Kong », mais c'est pas le propos du jour), et Toriyama, l'auteur du manga, ne s'est jamais caché de la référence (qu'il avait peut-être été piocher chez Tezuka, auteur en son temps d'une Légende de Songoku ).    Le roi des singes, encore en toute innocence. Mais l'histoire est connue : rapidement, le côté initiatique des aventures du jeune Son Goku disparaît, après l'apparition du premier dr